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TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...

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56 Chapitre 2. L’analyse surfacique<br />

Cette approche apporte un élément de réponse à l’intégration d’une description<br />

explicite de l’anatomie, qui permet de donner un sens anatomique à une paramétrisation.<br />

Les points localisés ne sont plus de simples chiffres, mais donnent<br />

également des informations quant à leur emplacement relatif sur la surface corticale<br />

et leur place dans l’organisation corticale.<br />

Plus important, une paramétrisation basée sur l’anatomie permet d’expliciter<br />

l’organisation corticale. La construction d’atlas surfaciques fut l’un des premiers<br />

éléments permettant d’envisager la compréhension d’une telle organisation,<br />

jusqu’alors limitée à l’étude de l’organisation des sillons corticaux. Ceux-ci étant<br />

très variables, pouvoir se baser sur leur arragement spatial était jusqu’alors<br />

difficilement envisageable [Zilles et al., 1988].<br />

Un modèle est, par définition, générique. Chez tous les individus d’une population<br />

donnée, une instance de ce modèle existe. Cela permet d’une part de<br />

représenter, au moins en partie, une réalité anatomique. D’autre part, ce modèle<br />

fournit le cadre nécessaire afin de pouvoir comparer des sujets entre eux. Dans<br />

le cas de l’étude de l’anatomie corticale, l’extrême variabilité des schémas corticaux<br />

est l’exemple même de données non fiables, ne permettant pas d’effectuer<br />

des comparaisons directes, ou de mettre en correspondance des régions étant<br />

considérées comme homologues chez plusieurs sujets. Par exemple, un même sillon<br />

peut présenter une seule composante connexe chez un sujet, deux chez un second<br />

sujet, et chez un troisième individu présenter un embranchement à une extrémité.<br />

Cet exemple, dans le contexte du recalage, présente une véritable problématique.<br />

Si une classification des différents cas est envisageable (par exemple celle effectuée<br />

par Ono [Ono et al., 1990]), il n’en reste pas moins complexe de mettre<br />

en relation ces 3 entités, rendant l’analyse des données ardue. En revanche, si un<br />

modèle sous-jacent permettait d’expliquer les différentes réalisations du schéma<br />

de ce sillon, et proposait un schéma global de ce sillon, auquel s’adapteraient les<br />

3 cas présents, alors la mise en correspondance de cette structure, à priori très<br />

différente d’un sujet à l’autre, deviendrait possible.<br />

L’importance de l’utilisation d’un modèle sous-jacent de l’organisation corticale,<br />

afin de diriger et contraindre la construction d’un système de coordonnées<br />

sur la surface corticale devient alors évidente, donnant un sens anatomique explicite<br />

à une paramétrisation.

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