TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...
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6.2. Expérimentations 167<br />
Fig. 6.4 – Projection de plusieurs sillons extraits de 15 cerveaux différents, sur un seul<br />
cerveau utilisé comme surface de référence, illustrant leur dispersion dans le système<br />
de coordonnées.<br />
de ces mesures, à travers les sujets. Ainsi, un sillon étant théoriquement aligné<br />
dans une certaine direction devrait avoir une variance faible dans cette direction,<br />
mais une forte variance dans la direction orthogonale (plus ou moins élevée selon<br />
la taille du sillon). Mesurer la variance des coordonnées pour les deux directions,<br />
pour un sillon, permet donc de caractériser son orientation préférentielle. La<br />
table 6.6 illustre ainsi l’alignement des sillons avec les axes définis par le système<br />
de coordonnées. Par exemple, le sillon pré-central supérieur (S.Pe.C.sup) est<br />
théoriquement alligné dans la direction de la longitude. Le tableau montre<br />
que la moyenne des coordonnées sur 15 sujets est de 15.4˚en longitude et de<br />
76.8˚en latitude. La variance pour la longitude est de 1.1, alors qu’elle est<br />
de 28 pour la latidude. Cela signifie que le sillon pré-central supérieur suit<br />
préférentiellement la direction de la longitude, avec une très faible dispersion<br />
autour de la valeur moyenne. De même, le sillon calleux (S.Call), qui représente<br />
un marqueur important dans le système de coordonnées, présente une très forte<br />
variabilité en longitude (variance très élevée), ce qui signifie que ce sillon est<br />
très étendu dans la direction de la longitude, alors qu’il est bien aligné dans sa<br />
direction préférentielle, la latitude (variance très faible). Une telle mesure permet<br />
d’apprécier la direction préférentielle de sillons dans le système orthogonal, et<br />
montre ici que les sillons principaux sont effectivement organisés selon le schéma<br />
d’organisation générique proposé au chapitre 4.<br />
Conclusion<br />
L’alignement constant des principaux sillons à travers les sujets, ainsi que leur<br />
dispersion réduite montre que le système de coordonnées représente effectivement<br />
l’organisation orthogonale des structures corticales stables. De plus, il fournit un<br />
outil efficace pour étudier la position et l’alignement de sillons plus petits et