TH`ESE Cédric CLOUCHOUX LOCALISATION ET ...
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Introduction<br />
La compréhension du cerveau est l’un des grands défis scientifiques actuels.<br />
Afin d’en appréhender le mieux possible l’anatomie et le mode de fonctionnement,<br />
les recherches menées en neurosciences font généralement appel à des<br />
études de groupes, permettant ainsi de généraliser les résultats obtenus à tout<br />
un type de population. Cependant, la variabilité cérébrale représente l’un des<br />
principaux obstacles à l’analyse de données intersujets, et plus particulièrement à<br />
la localisation de structures anatomiques. Dans le cadre des études structurelles<br />
et fonctionnelles de groupes, localiser des entités homologues chez différents<br />
sujets présente un réel problème, étant donné la grande variabilité structurelle<br />
de l’anatomie cérébrale.<br />
Au cours des dernières années, la communauté de la neuroimagerie s’est particulièrement<br />
intéressée à l’étude du cortex, plus particulièrement en exhibant<br />
sa nature bi-dimensionelle. Ce nouvel intérêt est apparu alors que les techniques<br />
habituellement utilisées pour la localisation cérébrale tri-dimensionnelles ont été<br />
démontrées comme n’étant pas suffisament précises dans les régions corticales.<br />
Afin de pouvoir utiliser le cortex comme base pour la localisation, la nécessité<br />
de disposer d’outils adaptés est apparue rapidement. Si se repérer dans le cerveau<br />
3D s’appuie sur la grille implicite de voxels, aucun système de coordonnnées<br />
implicite n’existe pour la surface corticale. L’une des solutions les plus adaptées<br />
est alors de proposer un système de coordonnées en deux dimensions sur le<br />
cortex. De plus, la construction d’un tel système doit être dirigée par l’anatomie<br />
corticale, afin de proposer un outil de localisation ayant un réel sens anatomique.<br />
L’existence d’un modèle générique de l’anatomie corticale permettrait<br />
de contraindre la localisation de façon intelligente, se repérant par-rapport à un<br />
ensemble de données anatomiques générique et stable.<br />
Historiquement, l’étude structurelle corticale macroscopique in vivo a connu<br />
de grandes avancées avec l’émergence des systèmes d’imagerie non-invasifs. Jusqu’alors,<br />
l’étude des motifs sulcaux se cantonnait à une description visuelle postmortem.<br />
L’une des observations issues de ces travaux fut l’existence d’une grande<br />
variabilité des schémas d’organisation corticaux d’un individu à l’autre, parfois