i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet

Méthodologie.
Nous nous donnons quatre objectifs méthodologiques pour conforter nos hypothèses.
1/ Faire appel à la mémoire.
Les chercheurs (pendant l’été), les étudiants (après les vacances d’été), mais aussi quelques
grands connaisseurs du territoire étudié, expérimentent individuellement un certain nombre de
positions jugées intéressantes (réputation des situations) du point de vue des objectifs de la
recherche.
Elles seront recensées lors d’une réunion de synthèse. Chacun ira à la recherche des
configurations topo végétales, locales ou extra locales (au croisement des configurations
spatiales, sensibles et sociales), les plus remarquables pour accueillir des ambiances
extérieures appropriables et confortables à proximité du logement. Attendue : la sélection
d’une dizaine de terrains représentatifs de configurations topo végétales intéressant la ville
dense de demain et leur description.
2/ Faire appel à l’analyse environnementale, à la description sensible, à la métrologie et à la
simulation des conditions environnementales :
Sur l’ensemble du territoire étudié et des dix terrains envisagés, les méthodes utilisées pour
les diagnostics seront de trois types, celles utilisées par le CRESSON (accès à un
environnement sonore de qualité, description sensible du territoire…), le LASH (accès à la
lumière naturelle, au soleil), EDU (étude du déplacement à pied sur le terrain étudié, son sol
et son accompagnement végétal), et enfin celles du département AA_DD (analyse
environnementale des sites, analyse éco-reponsable des contextes urbains…). La métrologie
sera convoquée pour des mesures d’ambiances et des simulations. Les mesures serviront de
données d’entrée et de validation des simulations. Celles-ci permettront de comparer les
différents facteurs physiques des ambiances étudiées avec les points de vue des utilisateurs.
3/ Faire appel à la perception :
Mise en route d’une enquête sur la réalité et l’avenir de la perception sensible du végétal, de
l’architecture et de la société sur le territoire en question. On utilisera pour ce faire la
technique de l’enquête sur supports (graphiques, photographiques, sonores, révélant l’existant
et le futur) : comment les citadins locaux (et les étudiants) construisent-ils une vie dehors,
avec le sol et le végétal, dans l’espace public et dans l’espace privé ? Quel imaginaire les
citadins ont-ils de la vie avec les étudiants, et réciproquement ? Attendus : premièrement,
décrire le vécu des configurations topo végétales remarquables pour l’accueil qu’elles
réservent aux cultures habitantes, y compris les facteurs physiques des ambiances
relativement à la lumière, l’ensoleillement, la chaleur, le vent, le son, l’ombre, etc.
Deuxièmement, anticiper le vécu sensible des cultures étudiantes et locales pour demain,
selon les configurations spatiales, sociales et végétales proposées sur les dix terrains
concernés (utilisation des supports avant/après).
4/ Faire appel à l’interprétation.
En visant le projet d’aménagement, on tentera une interprétation pluridisciplinaire à la fois
narrative et schématique des configurations étudiées ; on désignera quelques concepts ou
notions opératoires capables de fonder un aménagement du territoire de demain, où la vie sera
de plus en plus à l’extérieur. On testera des hypothèses d’aménagement avec les étudiants.
civ