i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet

avec des acteurs clefs) puis in situ des jardins familiaux et partagés grenoblois a permis de
définir dans un premier temps des situations urbaines « types » caractérisant ces jardins. Dans
un second temps, quatre situations types ont été examinées en couplant des méthodes
d’observation et d’analyse empruntées aux sciences de l’homme, à l’architecture, à
l’urbanisme, au paysage et aux sciences de la nature. La recherche s’appuie ainsi sur plusieurs
matériaux de travail recueillis in situ et sur plusieurs périodes : des entretiens semi-directifs
menés avec les jardiniers, des observations ethnographiques et des prises de son ; des relevés
d’experts ; mais aussi des approches développées par des groupes de 150 étudiants. De même,
un premier travail d’observation et de description a été mené avec et par des étudiants sur les
différents terrains de l’étude « Cologne-Grenoble. Processus de constitution des figures
urbaines dans les espaces de la mobilité quotidienne ». Ces travaux, réalisés de manière
individuelle puis en groupe, ont fourni un premier corpus pour la recherche. C’est donc
souvent une phase d’enquête de terrain qui initie la démarche, comme les investigations de
terrain pratiquées lors de la recherche « Ingénierie des projets de territoire et conduite
d’opérations d’habitat dans une région urbaine à forte valeur patrimoniale, le Val de Loire »
portant sur des opérations d'habitat réalisées dans des communes des agglomérations
d'Orléans et Tours. De leur côté, pour comprendre comment fonctionne et vit le territoire
compris entre la limite naturelle du fleuve et celles des infrastructures étirées sur la plaine
(routes, chemin de fer), les auteurs de l’étude « Toulouse, territoires Garonne » ont réalisé des
analyses sur des situations représentatives, des échantillons et ont dessiné des coupes
transversales larges de quelques kilomètres pour faire apparaître le rapport entre ce territoire
en creux et ses franges urbaines. Les coupes sont également au cœur de l’étude « La ville par
strates. Le projet urbain en coupe » qui en s’intéressant au projet de d’une ville par strates,
entend privilégier la section ou la coupe, non pas comme représentation à posteriori de
l’espace, mais comme instrument de sa conception. L’importance de la coupe réside non
seulement dans l’expression des différentes strates spatiales et fonctionnelles qui cohabitent
en se superposant, elle permet surtout de comprendre le passage constant entre le dedans et le
dehors où se fabrique l’espace de la ville. Il s'agit, par cette « vision en coupe » de mettre en
évidence la capacité de certains dispositifs spatiaux à conjuguer, entrelacer, superposer une
pluralité de qualités de la vie urbaine. Les chercheurs attendent de ce mode de représentations
qu'il permette de se saisir de cette complexité. Pour observer les usages à long terme et
récolter la parole des habitants, les enquêtes de terrain peuvent également elles aussi reposer
sur une approche visuelle (photo et vidéo), engagée par exemple dans le cadre de l’étude
« Grands ensembles, urbanité et politiques de la ville dans le Rhin supérieur ». Réaliser des
entretiens suppose également un certain investissement sur le terrain. Les auteurs ont parfois
rencontré une certaine méfiance voir hostilité, avec des œufs jetés par les fenêtres dans le
quartier d’Hautepierre. Les entretiens avec les acteurs professionnels étaient au contraire d'un
ordre tout à fait différent. Les représentants importants de la maîtrise d'ouvrage et de la
maîtrise d'œuvre impliqués dans la conception des deux quartiers, âgés de 75 à 90 ans au
moment des entretiens, avaient pour leur part une parole souvent structurée, ressemblant
parfois à un discours préparé il y a longtemps et maintenu depuis. Peu de réflexions
problématisaient dans ces entretiens l'action et le rôle de l'interlocuteur, ceux-ci
transparaissant plutôt entre les phrases et dans les oublis.
Cette première étape est suivie d’une recherche des outils permettant de répondre à la
difficulté contemporaine à figurer l’urbain, conduisant ainsi les auteurs de l’étude « Jeux
d’échelle dans l’urbanisme » à établir un parallèle entre la dimension exploratoire de l’atelier
et le marché de définition. L’atelier de projet peut être en effet un lieu de recherche, au-delà
de sa finalité pédagogique première. Dans cette même étude, sur le plan méthodologique,
l’usage de la cartographie a représenté le principal outil mobilisé. Au contraire, de
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