i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet

Certains terrains sont tout particulièrement privilégiés, et étudiés par plusieurs équipes.
C’est notamment le cas de l’agglomération grenobloise qui a été le terrain de plusieurs études
avec « Habiter les berges. Réflexion sur les outils du projet à grande échelle »,
« Mégastructure, grille et ville linéaire : trois figures de l’habiter en périphérie » et « La ville
dans ses jardins, l’urbain en bord de route », ou de l’agglomération lyonnaise qui a été étudiée
dans le cadre des recherches « Lyon / Saint-Etienne : hétérogénéités d’échelles dans le projet
de territoire » et « Habiter le campus : l’atmosphère de la multitude ». Cet intérêt peut
également s’expliquer par le fait que certaines équipes ont été reconduites d’une session à une
autre. C’est le cas par exemple de l’équipe dirigée par Michèle Tranda-Pittion qui s’est
centrée à deux reprises sur l’agglomération franco-valdo-genevoise avec « Produire une ville
et un habitat de qualité à travers les frontières » et « Le dessin de l’espace public comme
recherche de lien entre ville et habitat ».
D’autres études sont structurées sur une comparaison entre plusieurs terrains. Ces
comparaisons peuvent recourir à l’éclairage étranger pour mieux faire ressortir les
particularités étudiées. Les comparaisons posent la question du choix des critères et de la mise
en relation des terrains. Dans le cas des comparaisons étrangères, il est d'autant plus important
de définir une même approche pour étudier l'histoire, la fabrication de l'espace des deux
terrains ainsi que leur évolution. La Chine, avec « Architectures comparées France-Chine.
Paradoxes : une démarche de projet pour une ville durable. Vers une opération pilote à
Shanghai » et l’Allemagne, sollicitée à deux reprises avec les études « Cologne-Grenoble.
Processus de constitution des figures urbaines dans les espaces de la mobilité quotidienne » et
« Grands ensembles, urbanité et politiques de la ville dans le Rhin supérieur : Strasbourg-
Hautepierre et Heidelberg-Emmertsgrund » apparaissent comme un miroir privilégié. L’étude
« Règle d’urbanisme et diversité typologique de l’habitat » réalise pour sa part une analyse
comparative dans trois pays européens, l’Angleterre, la Hollande et la Suisse.
L’espace frontalier semble un terrain privilégié pour aborder l’architecture de la
grande échelle. Deux études se sont ainsi consacrées à l’agglomération transfrontalière
franco-valdo-genevoise. La frontière était également au centre de l’étude « Inventer les futurs
de la métropole lilloise : échelles, modèles et scénario. Une métropole transfrontalière en
projet(s) » qui a confirmé la présence d’une frontière épaisse, territoire.
Par ailleurs, l’espace périurbain est un autre terrain d’étude mobilisé à plusieurs
reprises dans le cadre du programme de recherches. L’étude « Jeux d’échelle dans
l’urbanisme. Un éclairage sur la fabrique ordinaire des territoires émergents » se consacre
ainsi sur la fabrique ordinaire des territoires émergents de l’agglomération nantaise. Le choix
des situations de territoires émergents, des localisations sub/périurbaines, vise à apporter un
éclairage sur les métamorphoses d’un urbanisme contemporain moins prestigieux que celui
d’opérations urbaines phares. C’est le cas de l’étude « Vers une architecture des milieux.
Expérimentations projectuelles et pédagogiques de la « ville-nature » » qui se consacre à deux
contextes périurbains en Baltique et en Calabre, ou de la recherche « Maisons individuelles et
éparpillement urbain : vers un « French sprawl ? » qui analyse plusieurs études de cas de
bourgs ayant connu des extensions récentes dans le Grand Sud-Ouest.
Les terrains d’étude de la grande échelle sont ainsi choisis à toutes les échelles, de la
parcelle du jardin partagé à Grenoble dans le cadre de l’étude « La ville dans ses jardins,
l’urbain en bord de route » à la région urbaine, par exemple toulousaine avec l’étude
« Toulouse, territoires Garonne ».
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