i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet
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jonction <strong>de</strong>s trois transversales est-ouest qui ponctuent le parcours. L’entre-<strong>de</strong>ux routes qui a<br />
été étudié est un espace particulier : non exploitable en termes d’urbanisation, il est le site<br />
privilégié <strong>de</strong> secteurs d’activités jouant sur l’attrait commercial d’une vitrine sur la route la<br />
plus fréquentée et d’une <strong>de</strong>sserte par le biais <strong>de</strong> la route historique. Penser la mobilité à<br />
l’échelle métropolitaine implique également d’analyser les structures liées à la mobilité<br />
ferroviaire. Ainsi d’après l’étu<strong>de</strong> « La métropole en projet. Le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> la Plaine Saint-<br />
Denis dans le Grand Paris d’aujourd’hui », le train apparaît comme l’un <strong>de</strong>s lieux les plus<br />
fréquentés par les franciliens dans leur vie quotidienne. Les gares sont vues comme <strong>de</strong>s points<br />
d’entrée dans les territoires <strong>de</strong> l’archipel métropolitain.<br />
D’autres étu<strong>de</strong>s ont abordé la mobilité à l’échelle métropolitaine par le biais <strong>de</strong> la<br />
mobilité quotidienne. C’est le cas notamment <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> « Cologne-Grenoble. Processus <strong>de</strong><br />
constitution <strong>de</strong>s figures urbaines dans les espaces <strong>de</strong> la mobilité quotidienne » qui travaille sur<br />
les nouvelles lignes <strong>de</strong> tramway dans les <strong>de</strong>ux agglomérations <strong>de</strong> Cologne et <strong>de</strong> Grenoble.<br />
Cette étu<strong>de</strong> repose sur l’hypothèse que ces infrastructures recomposent les pratiques et les<br />
qualités perceptibles <strong>de</strong>s agglomérations urbaines, en changeant la manière dont le corps<br />
rencontre les gran<strong>de</strong>s éten<strong>du</strong>es d’une région urbaine. Ces dispositifs font ainsi naître <strong>de</strong>s<br />
figures spatiales qui se distinguent par leur caractère complexe, voire « hybri<strong>de</strong> », c’est-à-dire<br />
qui confon<strong>de</strong>nt les catégories <strong>de</strong> « faits » à travers lesquels le milieu urbain est représenté et<br />
pensé. De son côté, l’étu<strong>de</strong> « Grands ensembles, urbanité et politiques <strong>de</strong> la ville dans le Rhin<br />
supérieur » a appréhendé la mobilité quotidienne à travers la conception et la mise en forme<br />
<strong>de</strong> « parcours <strong>de</strong> vie graphiques » soient <strong>de</strong>s parcours d’habitants issus d’entretiens semidirectifs<br />
conçus par <strong>de</strong>s anthropologues qui trouvent une forme graphique pour montrer <strong>de</strong><br />
manière visuelle et immédiate la mobilité et notamment la transnationalité <strong>de</strong>s habitants. Cette<br />
mobilité con<strong>du</strong>it à concevoir le quartier d’Hautepierre non pas comme une enclave mais<br />
comme un territoire ouvert à <strong>de</strong>s mutations constantes, en communication et en réseau avec<br />
d’autres territoires, français et étrangers, et donc réticulaire.<br />
3. Vers <strong>de</strong>s corridors écologiques<br />
Enfin, le programme <strong>de</strong> recherches a également abordé la problématique <strong>de</strong> la mobilité<br />
à la gran<strong>de</strong> échelle dans le cadre <strong>de</strong> la perspective <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable. Le projet <strong>de</strong><br />
l’étu<strong>de</strong> « Retour <strong>de</strong>s villes ? Mobilités / Déspatialités : l’hypothèse « North Western European<br />
Megalopolis » » reconnaît le contexte fondamental <strong>de</strong>s mobilités, voire, <strong>de</strong> ce que l’on appelle<br />
l’hypermobilité pour les établissements humains, mais cherche à en confronter les effets<br />
spatiaux dans le contexte qui est notamment celui <strong>de</strong>s économies post-carbone et <strong>de</strong>s retours<br />
que leurs nouvelles exigences politiques in<strong>du</strong>isent sur les objets essentiels <strong>de</strong>s lieux, <strong>de</strong>s sols,<br />
et <strong>de</strong>s matières. C’est le cas notamment <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> « La ville dans ses jardins, l’urbain en bord<br />
<strong>de</strong> route » qui s’est proposé d’explorer le rôle urbain -écologique, social, spatial- <strong>de</strong>s jardins<br />
partagés situés à proximité ou sous l’influence <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> transport qui traversent<br />
l‘agglomération grenobloise. De la même manière, les auteurs <strong>de</strong> la recherche<br />
« Mégastructure, grille et ville linéaire : trois figures <strong>de</strong> l’habiter en périphérie » considèrent<br />
que l’aspect le plus novateur d’une partie <strong>de</strong>s projets pris en compte dans la recherche<br />
consiste dans la volonté <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s couloirs <strong>de</strong> mobilité <strong>de</strong>s corridors écologiques en<br />
végétalisant leurs abords et les délaissés. Dans cette perspective, la roca<strong>de</strong> et la voie ferrée qui<br />
contournent l’agglomération peuvent <strong>de</strong>venir un vecteur privilégié <strong>de</strong> mise en relations d’une<br />
série <strong>de</strong> corridors écologiques ou d’infiltrations vertes. Cette intro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la végétation est<br />
souvent accompagnée <strong>de</strong> l’implantation <strong>de</strong> nouveaux parcours pour les piétons et les<br />
cyclistes, ce qui nous amène à évoquer la place accordée à la nature dans la gran<strong>de</strong> échelle.<br />
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