i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet

énergétique ensuite par l'utilisation de sources d'énergie renouvelables qui amènera à des
logements à consommation zéro. Durabilité sismique-territorial enfin par le nouveau modèle
expérimental de formes d’habitat mises en place, et capables de résister à des situations de
risque. Cette dernière approche liée au développement durable nous amène à évoquer les liens
qui se tissent entre habitat et risque.
5. Habitat et risque
Le lien entre habitat et risque est au centre de la problématique générale abordée par la
recherche « Un territoire durable et un habitat de qualité à consommation zéro dans les zones
à risque sismique » qui prend en considération l’habitat polycentrique et intercommunal pour
les territoires à risque sismique. Cette recherche considère l’hypothèse d’un modèle
d’habitation développant la structure de l’habitat préexistant en la transformant en un système
en réseau intégrant et corrélant le réseau de l’habitat au sens strict (les centres habités et les
installations mineures), le réseau des services et des zones de production, le réseau des
infrastructures de communications et le réseau environnemental. Le modèle d’habitat proposé,
renforce la structure constructive préexistante et a pour objectif de valoriser les centres
mineurs en empêchant leur abandon après un tremblement de terre. Il prévoit également de
renforcer le tissu habité avec des interventions de nouvelles constructions sous de nouvelles
formes d’habitat conçues selon des règles morphologiques et typologiques compatibles avec
la structure urbaine préexistante et avec le système environnemental. Les liens entre habitat et
risque sont également évoqués par l’étude « Ingénierie des projets de territoire et conduite
d’opérations d’habitat dans une région urbaine à forte valeur patrimoniale, le Val de Loire ».
La composante risque d’inondation semble en effet déterminante dans la production actuelle
des opérations d’habitat sur les communes directement limitrophes de la Loire qui se posent
comme réactives face à une tel risque, et ce depuis l’élaboration des PPRI qui ont permis de
cartographier les aléas. Pour faire face à ce risque, l’urbanisation se réalise sur le coteau dans
le cas des petites communes rurales étudiées avec l’exemple des trois lotissements de Cinq-
Mars-la-Pile, Villandry et Saint-Michel-sur-Loire.
2. Les figures territoriales comme mode de lecture de l’architecture de la grande échelle
Les études produites dans le cadre du programme de recherches « L’architecture de la
grande échelle » se sont souvent appuyées sur des figures ou métaphores territoriales pour
appréhender la grande échelle. Pour l’étude « Mégastructure, grille et ville linéaire : trois
figures de l’habiter en périphérie », la figure au sens étymologique est une « forme » visible,
une image qui donne à voir ou qui exprime quelque chose par un symbole. La figure est un
mode d’organisation de l’espace qui présente une forme lisible et intelligible, mais c’est aussi
un mode de représentation de l’espace, au sens de dessein et dessin. C’est une forme qui, par
son dessin, véhicule un discours porteur de sens. La figure urbanistique est donc un ensemble
cohérent d’éléments de forme, et consiste à la fois en une approche méthodologique, un mode
de lecture de la ville, qui aide à se représenter la forme et une définition de la ville.
1. La diversité des figures territoriales mobilisées
Plusieurs types de figures ont été mobilisés par les différentes recherches. L’étude
« Jeux d’échelle dans l’urbanisme. Un éclairage sur la fabrique ordinaire des territoires
émergents » repère dans un premier temps trois types distincts de métaphores dans le
répertoire proposé par les étudiants sur la commune de Saint-Herblain. Il s’agit tout d’abord
de l’île, mobilisée pour structurer l’urbanisation diffuse hétéroclite déjà présente et pour
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