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i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet

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Si les terrains d’étu<strong>de</strong>s sont mobilisés dans le cadre <strong>de</strong>s hypothèses <strong>de</strong>s recherches <strong>du</strong><br />

programme « L’architecture <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> échelle », ce sont aussi les complémentarités ou<br />

concurrences dans les jeux d’acteurs évoqués par l’étu<strong>de</strong> « Rennes / Saint-Malo : « l’effet <strong>de</strong><br />

contexte linéaire » à gran<strong>de</strong> échelle ? » qui semblent occuper un rôle central dans la définition<br />

<strong>de</strong>s hypothèses. De même, l’étu<strong>de</strong> « Jeux d’échelle dans l’urbanisme » pose que la gran<strong>de</strong><br />

échelle joue un rôle <strong>de</strong> cadre configurant dans la définition <strong>de</strong>s champs d’acteurs et <strong>de</strong> leurs<br />

relations. Les différents acteurs analysés dans le cadre d’une réflexion sur l’architecture <strong>de</strong> la<br />

gran<strong>de</strong> échelle apparaissent en effet multiples. Ce sont bien souvent les collectivités locales,<br />

et notamment les établissements publics <strong>de</strong> coopération intercommunale qui sont mobilisés,<br />

comme par exemple le Grand Lyon et Saint-Etienne Métropole dans le cadre <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong><br />

« Lyon / Saint-Etienne : hétérogénéités d’échelles dans le projet <strong>de</strong> territoire ». On retrouve<br />

également <strong>de</strong>s organismes tels que les établissements publics d’aménagement, comme<br />

l’EpaMarne dans « Un grand territoire à <strong>de</strong>nsifier » ou les CAUE, acteurs <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong><br />

« Maisons indivi<strong>du</strong>elles et éparpillement urbain ». En revanche, l’étu<strong>de</strong> « Ingénierie <strong>de</strong>s<br />

projets <strong>de</strong> territoire et con<strong>du</strong>ite d’opérations d’habitat dans une région urbaine à forte valeur<br />

patrimoniale, le Val <strong>de</strong> Loire » pose l’hypothèse que les territoires ne se développent pas<br />

comme les planificateurs l’imaginent, mais au coup par coup. Ce sont alors les opérations,<br />

ajoutées les unes aux autres, qui <strong>de</strong>ssinent la morphologie <strong>de</strong>s territoires urbanisés.<br />

Ces divers jeux d’acteurs institutionnels ne doivent cependant pas faire oublier un<br />

acteur central, à savoir l’habitant ou l’usager. Ainsi, l’étu<strong>de</strong> « Ingénierie <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong><br />

territoire et con<strong>du</strong>ite d’opérations d’habitat dans une région urbaine à forte valeur<br />

patrimoniale, le Val <strong>de</strong> Loire » pose que les habitants, par leurs mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie et leurs usages,<br />

recomposent et se réapproprient les projets <strong>de</strong> territoire. Cette <strong>de</strong>rnière hypothèse <strong>de</strong> la<br />

diversité <strong>de</strong>s appropriations, complétée par la prédominance <strong>de</strong>s usages informels, est elle<br />

aussi soutenue par l’étu<strong>de</strong> « Toulouse, territoires Garonne » où entre Gagnac et Seilh, <strong>de</strong>s<br />

chasseurs quadrillent le territoire et l’utilisent en le modifiant, tandis que d’autres usagers<br />

investissent le <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s infrastructures routières ou ferroviaires, et que les bords <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong><br />

Ramier les plus proches <strong>du</strong> centre-ville, immergés dans la végétation et donc difficilement<br />

visibles, sont investis par <strong>de</strong>s campements <strong>de</strong> SDF. L’étu<strong>de</strong> « Cologne-Grenoble. Processus<br />

<strong>de</strong> constitution <strong>de</strong>s figures urbaines dans les espaces <strong>de</strong> la mobilité quotidienne » postule<br />

quant à elle l’hybridité <strong>de</strong>s figure urbaines et l’idée que, aux marges <strong>de</strong> multiples actions<br />

conjointes sur le milieu urbain, il peut se pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s qualités d’espace que <strong>de</strong> nombreux<br />

usagers et acteurs sont capables <strong>de</strong> désigner comme « étant là » alors que personne ne peut en<br />

revendiquer le statut d’auteur.<br />

Ces différentes hypothèses qui reposent sur les terrains d’étu<strong>de</strong>s choisis et les jeux<br />

d’acteurs débouchent sur le problème <strong>de</strong>s limites insaisissables <strong>de</strong> ces échelles, pourtant<br />

normalisées dans les découpages professionnels. Ainsi, l’étu<strong>de</strong> « Pro<strong>du</strong>ire une ville et un<br />

habitat <strong>de</strong> qualité à travers les frontières » pose l’hypothèse <strong>de</strong> trois catégories <strong>de</strong> blocages<br />

face à la concrétisation <strong>du</strong> projet <strong>de</strong> territoire. Cette recherche postule que la mobilisation <strong>de</strong><br />

la ressource foncière, le management <strong>de</strong>s projets urbains et les outils réglementaires<br />

permettant la spatialisation <strong>du</strong> projet <strong>de</strong> territoire, sont <strong>de</strong>s éléments contraignants pour la<br />

pro<strong>du</strong>ction d’une ville <strong>de</strong> qualité par <strong>de</strong>là les frontières politico-administratives. L’étu<strong>de</strong> « La<br />

ville sans limites » repose quant à elle sur l’idée qu’existent <strong>de</strong>s installations humaines faisant<br />

ville, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la contiguïté, tandis que pour l’étu<strong>de</strong> « Trames agricoles, trames urbaines »,<br />

les plans <strong>de</strong> villes sont l’archive perpétuelle <strong>de</strong>s villes. Les relations ville-campagne se<br />

trouvent elles aussi à l’origine d’hypothèses qui sous-tendant notamment l’étu<strong>de</strong> « Le <strong>de</strong>ssin<br />

<strong>de</strong> l’espace public comme recherche <strong>de</strong> lien entre ville et habitat ».<br />

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