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i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet

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5. Jeux d’échelle dans l’urbanisme. Un éclairage sur la fabrique ordinaire <strong>de</strong>s territoires<br />

émergents.<br />

ENSA Nantes.<br />

Responsable scientifique : Marc Dumont.<br />

Objet <strong>de</strong> la proposition.<br />

Cette proposition cible la manière dont le projet comme cadre pédagogique, maïeutique et<br />

situation concrète <strong>de</strong> fabrique urbaine vient interroger la question <strong>de</strong>s échelles en urbanisme,<br />

leur formalisation comme leurs implications sur l’activité distribuée d’acteurs et <strong>de</strong> processus.<br />

L’hypothèse portée y est que la gran<strong>de</strong> échelle joue un rôle <strong>de</strong> cadre configurant dans la<br />

définition <strong>de</strong> champs d’acteurs et <strong>de</strong> leurs relations. Le choix <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> territoires<br />

émergents (localisations sub/périurbaines) vise <strong>de</strong> plus à apporter un éclairage sur les<br />

métamorphoses d’un urbanisme contemporain moins prestigieux que celui d’opérations<br />

urbaines phares.<br />

Le projet comme situation concrète, parce que les moments <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction d’espaces habités<br />

privilégiés (cas d’une ZAC française - St Herblain (44) et d’un plan <strong>de</strong> zone - Morges (VD)<br />

en Suisse) s’y trouvent tiraillés par <strong>de</strong>s logiques alternant entre "focale micro" (situation<br />

locale) et niveaux "supra" (dynamique <strong>de</strong> mobilité et <strong>de</strong> flux spécifique aux territoires<br />

périphériques), offrant donc d’idéales situations concrètes d’observation <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong><br />

dérangement <strong>de</strong> l’urbanisme par la gran<strong>de</strong> échelle (territoire <strong>de</strong> l’agglomération/aire<br />

métropolitaine). Puis, le projet comme cadre pédagogique, un <strong>de</strong>s supports privilégiés étant<br />

l’enseignement (UE) : ces situations sont aussi <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> recherche architecturale à<br />

visée <strong>de</strong> conception, amenant un public d’étudiants à travailler sur <strong>de</strong>s articulations<br />

d’échelles, une pluralité <strong>de</strong>s angles d’analyse et <strong>de</strong> conception <strong>du</strong> projet renforcée par la<br />

constitution pluridisciplinaire <strong>de</strong> l’équipe. Enfin, le projet comme cadre conceptuel<br />

questionne par l’intégration <strong>de</strong>s paroles et conceptions <strong>de</strong> professionnels, la manière dont la<br />

gran<strong>de</strong> échelle peut venir perturber la notion en apparence consensuelle <strong>du</strong> projet.<br />

Ce faisant, la recherche contribue à documenter les formes <strong>de</strong> régulation plurielle dont sont ou<br />

non aujourd’hui l’objet les territoires périphériques.<br />

Méthodologie.<br />

Conformément à ces perspectives, la structure <strong>du</strong> programme établit une configuration <strong>de</strong><br />

savoir relativement périlleuse et inédite en faisant converger les champs scientifique,<br />

pédagogique et professionnel.<br />

Périlleuse : il s’agit non <strong>de</strong> substituer la pratique pédagogique à celle <strong>de</strong> recherche, mais <strong>de</strong><br />

saisir le terrain pédagogique en tant que prétexte permettant <strong>de</strong> nourrir <strong>de</strong>ux approches<br />

différenciées <strong>de</strong> la recherche architecturale, conceptuelle et fondamentale. Inédite moins tant<br />

sur sa formalisation que sur l’angle d’attaque retenu, celle <strong>de</strong>s figures <strong>du</strong> projet. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s<br />

instruments et <strong>de</strong> démarches classiques indispensables (exploration <strong>de</strong> terrains, analyse <strong>de</strong>s<br />

formes, enquêtes et entretiens, workshops locaux et transnationaux...), le travail s’articule <strong>de</strong><br />

trois manières autour <strong>de</strong> la capacité d’attracteur propre aux figures <strong>du</strong> projet :<br />

• Les figures comme attracteurs actoriels, double néologisme restituant la manière dont,<br />

autour <strong>de</strong> termes-clés, se cristallisent <strong>de</strong>s processus, se différencient <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong><br />

l’aménagement et <strong>du</strong> projet. Ainsi, <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong>s figures en apparence compatibles d’un même<br />

espace telles que la « coulée verte » (espace naturel en voie <strong>de</strong> protection par la commune <strong>de</strong><br />

St Herblain) et la « forêt urbaine » (politique d’agglomération) se déploient <strong>de</strong>s réseaux<br />

d’acteurs et <strong>de</strong>s visées très différentes : affirmation d’une i<strong>de</strong>ntité pour une commune<br />

suburbaine, <strong>de</strong> la cohérence d’une entité supra-urbaine <strong>de</strong> l’autre, une différenciation par les<br />

figures dans l’analyse <strong>de</strong>s processus qui s’inscrit dans un renouvellement <strong>de</strong>s approches <strong>de</strong> la<br />

pratique urbanistique.<br />

xlvi

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