i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet
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indiquent orienter leur choix rési<strong>de</strong>ntiel tout d’abord en fonction <strong>du</strong> critère lié à la volonté<br />
d’habiter un pavillon indivi<strong>du</strong>el. Le bien recherché par ces habitants est avant tout la maison<br />
indivi<strong>du</strong>elle avec jardin. Les autres facteurs <strong>de</strong> choix sont subordonnés à cette typologie. Les<br />
questions relatives au logement idéal confirment l’aspiration à l’indivi<strong>du</strong>el, mais avec plus <strong>de</strong><br />
caractère, plus d’espace et avec <strong>de</strong>s extérieurs, garage et jardin. L’analyse croisée <strong>de</strong>s<br />
caractéristiques principales <strong>de</strong>s opérations (morphologie urbaine et programme), <strong>du</strong> montage<br />
technique <strong>de</strong> l’opération, <strong>du</strong> projet urbain communal porté par la municipalité et <strong>du</strong> niveau <strong>de</strong><br />
territorialisation <strong>de</strong>s orientations <strong>du</strong> SCoT aboutit à <strong>de</strong>s chaînages révélateurs d’une<br />
corrélation entre la qualité <strong>de</strong>s opérations, le niveau d’ingénierie <strong>de</strong>s communes et le niveau<br />
<strong>du</strong> projet politique <strong>de</strong> la commune. Ainsi, dans le cas <strong>du</strong> lotissement <strong>de</strong> la basse bergerie à<br />
Villandry, un SCoT faiblement territorialisé, l’absence d’ingénierie urbaine et un projet<br />
politique faible con<strong>du</strong>isent à la mauvaise qualité normative <strong>de</strong> l’opération. En revanche dans<br />
le cas <strong>du</strong> lotissement <strong>de</strong> l’Aumônerie à Saint-Michel-sur-Loire, un SCoT territorialisé couplé<br />
à l’absence d’ingénierie urbaine mais à un projet politique présent débouchent sur une bonne<br />
qualité normative <strong>de</strong>s opérations. Entre les <strong>de</strong>ux, les lotissements <strong>de</strong> l’Audrière et <strong>de</strong> la<br />
Rimonière à Cinq-Mars-la-Pile, malgré un SCoT territorialisé, aboutissent à une mauvaise<br />
qualité normative <strong>de</strong>s opérations en raison <strong>de</strong> l’absence d’ingénierie urbaine et d’un projet<br />
politique faible. Le projet politique et le niveau d’ingénierie apparaissent selon cette étu<strong>de</strong><br />
comme <strong>de</strong>s variables plus déterminantes que le niveau <strong>de</strong> territorialisation <strong>du</strong> SCoT. L’étu<strong>de</strong><br />
« Jeux d’échelle dans l’urbanisme. Un éclairage sur la fabrique ordinaire <strong>de</strong>s territoires<br />
émergents » parle quant à elle d’habitat ordinaire. La recherche se concentre sur une ZAC<br />
<strong>de</strong>nse <strong>de</strong> la région nantaise, en prolongement <strong>du</strong> bourg <strong>de</strong> Saint-Herblain, sur le site La<br />
Pelousière et s’intéresse à la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’habitat ordinaire dans un contexte suburbain.<br />
2. Habitat intermédiaire et architecture <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> échelle<br />
On retrouve ensuite comme <strong>de</strong>uxième type évoqué par les différentes étu<strong>de</strong>s l’habitat<br />
« intermédiaire » auquel s’intéresse l’étu<strong>de</strong> « Un territoire <strong>du</strong>rable et un habitat <strong>de</strong> qualité à<br />
consommation zéro dans les zones à risque sismique ». Cette recherche i<strong>de</strong>ntifie <strong>de</strong> nouvelles<br />
formes expérimentales <strong>de</strong> logement « intermédiaire » entre la dimension indivi<strong>du</strong>elle et la<br />
dimension collective, c’est à dire entre la typologie <strong>de</strong>s grands ensembles et la typologie <strong>de</strong>s<br />
maisons indivi<strong>du</strong>elles, qui soit capable <strong>de</strong> répondre <strong>de</strong> manière innovante à <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong><br />
catastrophes naturelles. Ces nouvelles formes d’habitat « intermédiaire » utilisent <strong>de</strong>s<br />
typologies <strong>de</strong> logements expérimentaux et <strong>du</strong>rables, non seulement d’un point <strong>de</strong> vue<br />
énergétique mais également dans un sens antisismique.<br />
3. Habitat collectif et architecture <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> échelle<br />
Enfin, les étu<strong>de</strong>s « Grands ensembles, urbanité et politiques <strong>de</strong> la ville dans le Rhin<br />
supérieur » et « Mégastructure, grille et ville linéaire : trois figures <strong>de</strong> l’habiter en périphérie »<br />
s’intéressent au troisième type d’habitat, à savoir l’habitat collectif, à travers notamment la<br />
question <strong>du</strong> logement social. La première recherche se consacre à <strong>de</strong>ux quartiers <strong>de</strong>s années<br />
1960-1970, Strasbourg-Hautepierre et Hei<strong>de</strong>lberg-Emmertsgrund, posant <strong>de</strong> manière<br />
comparative et historique, la question <strong>du</strong> logement social en France et en Allemagne, et se<br />
<strong>de</strong>mandant comment elle a été abordée dans la même région transfrontalière, <strong>de</strong> part et d'autre<br />
<strong>du</strong> Rhin. Cette opération <strong>de</strong> regards croisés n'a cependant pas été symétrique par rapport aux<br />
<strong>de</strong>ux quartiers, la majorité <strong>de</strong> l'équipe vivant et travaillant à Strasbourg, un seul chercheur à<br />
Hei<strong>de</strong>lberg. L’étu<strong>de</strong> grenobloise quant à elle fait la part belle à l’habitat collectif avec l’étu<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> cas <strong>du</strong> quartier <strong>de</strong> la Villeneuve, et plus particulièrement l’Arlequin, qui représente l’un<br />
<strong>de</strong>s premiers exemples réalisés en France <strong>de</strong> mégastructure associant dès le début <strong>de</strong> sa<br />
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