i ANNEXE 1 : Organigramme du Ministère de l'Ecologie ... - Urbamet
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6. Un grand territoire à <strong>de</strong>nsifier. Opportunités et enjeux <strong>de</strong> la ville nouvelle <strong>de</strong> Marnela-Vallée<br />
dans la métropole parisienne.<br />
ENSA Marne-la-Vallée.<br />
Responsable scientifique : Luc Baboulet.<br />
Objet <strong>de</strong> la proposition.<br />
La recherche part d’une interrogation <strong>de</strong> l’EpaMarne : et si l’on doublait la population <strong>de</strong> la<br />
ville nouvelle à infrastructures constantes, dans une perspective <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsification, donc <strong>de</strong><br />
développement <strong>du</strong>rable ?<br />
Cette hypothèse est à la base <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> projet d’un groupe d’étudiants <strong>du</strong> DSA<br />
d’architecte-urbaniste (post-diplôme, encadré par Yves Lion et François Leclercq), ainsi que<br />
<strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux filières <strong>de</strong> Master <strong>de</strong> l’école : “Habitats”, dirigée par Yves Lion, et "Parismétropole",<br />
animée par François Leclercq. Le groupe <strong>du</strong> DSA a travaillé au premier semestre<br />
2006-2007 sur le secteur <strong>du</strong> Val d’Europe, comme le lui avait <strong>de</strong>mandé l’établissement<br />
public. Les étudiants <strong>de</strong>s Masters ont investi un terrain moins évi<strong>de</strong>nt (travail poursuivi au 2e<br />
semestre) : l’A199, tronçon autoroutier <strong>de</strong> 5 km sur une emprise variant <strong>de</strong> 30 à 80 mètres <strong>de</strong><br />
largeur, orienté est-ouest, comme l’A4 et le RER A.<br />
Des tissus très divers (la ville nouvelle est diffuse et polycentrée)<br />
L’A199 traverse <strong>de</strong>s paysages très divers : un "centre-ville" animé <strong>de</strong>s années 1970, le bois<br />
qui va jusqu’à la cité universitaire Descartes, un tissu pavillonnaire ancien, un grand<br />
échangeur surplombant <strong>de</strong>s étangs et un parc, enfin les abords <strong>du</strong> centre commercial <strong>de</strong> Torcy.<br />
Le déclassement <strong>de</strong> l’A199 étant acquis, on a défini, pour les besoins <strong>de</strong> l’exercice, son<br />
nouveau statut comme celui d’un "boulevard urbain", ce qui rend disponibles divers types <strong>de</strong><br />
foncier.<br />
Deux gran<strong>de</strong>s problématiques se sont dégagées :<br />
1. Abor<strong>de</strong>r un territoire très hétérogène.<br />
Le caractère disparate <strong>de</strong>s sites a généré une recherche presque automatique <strong>de</strong> continuités, <strong>de</strong><br />
"couture", comme si les scénarios imaginés par les étudiants <strong>de</strong>vaient fluidifier les territoires<br />
traversés, la "gran<strong>de</strong> échelle" étant celle <strong>de</strong> la mise en liaison <strong>de</strong>s parcours (tous mo<strong>de</strong>s<br />
confon<strong>du</strong>s), celle <strong>de</strong> l’architecture un prétexte pour servir cet objectif. Nous interrogeons la<br />
pertinence et le fonctionnement <strong>de</strong> ce quasi réflexe.<br />
2. Abor<strong>de</strong>r les sauts d’échelle<br />
La logique <strong>du</strong> zoom ne fonctionne pas : les étudiants <strong>du</strong> Master "Habitat(s)" sont partis d’un<br />
immeuble pour travailler sur le site d’implantation ; ceux <strong>de</strong> "Paris-métropole" <strong>de</strong> l'ensemble<br />
<strong>du</strong> périmètre pour définir un bâtiment emblématique. Il apparaît que l’échelle d’origine <strong>de</strong> la<br />
réflexion reste déterminante, et que celle <strong>du</strong> but final est mal appréhendée.<br />
C’est donc au milieu (au "défaut") que nous nous nous intéressons. Il s’agit <strong>de</strong> repérer et<br />
caractériser les lieux et moments <strong>de</strong>s ruptures scalaires, quand l’échelle en tant que telle<br />
<strong>de</strong>vient un problème : les seuils – dans un sens ou dans un autre, entre le 1/10000 (territoire)<br />
et le 1/50 (intérieur <strong>du</strong> logement).<br />
Méthodologie.<br />
Une métho<strong>de</strong> à plusieurs niveaux.<br />
Des séances <strong>de</strong> corrections croisées entre Masters ont eu lieu, l’objectif étant que les<br />
difficultés et résultats <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s groupes se confrontent. La position <strong>de</strong>s chercheurs est ici<br />
celle d’une observation participante régulière (présence à une séance par semaine, avec<br />
élaboration d’un "journal" <strong>du</strong> parcours pédagogique).<br />
Parallèlement à l’atelier, <strong>de</strong>ux dispositifs plus ouverts ont accompagné la réflexion <strong>de</strong>s<br />
étudiants :<br />
• Les "leçons <strong>du</strong> mardi", cycle hebdomadaire <strong>de</strong> conférences <strong>de</strong> chercheurs ou <strong>de</strong> praticiens<br />
ayant une démarche réflexive sur leurs travaux, consacrées cette année à l’environnement ;<br />
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