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Revue celtique - National Library of Scotland

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à l'époque Romaine. 19<br />

nent pas la voie romaine qui devait partir de Vapincum (Gap) et s'engager<br />

dans la vallée de Barcelonnette pour gagner le col de l'Argemière,<br />

suivre la vallée de la Stura, en Italie, et atteindre Pollentia (Polenza) et<br />

Alba Pompeia (Alba) , les vestiges qu'elle a laissés et les inscriptions<br />

qu'on y a trouvées, témoignent de son existence, sur le versant italien<br />

du moins. Quant au versant français, la vallée de l'Ubaye et celle de<br />

l'Ubayette qui conduisent au col de l'Argentière, renferment, il est vrai,<br />

des ruines, des monuments romains et quelques inscriptions ; elles ont<br />

surtout donné un très-grand nombre d'objets de bronze de l'époque<br />

<strong>celtique</strong>; mais on ne trouve pas dans les ouvrages des antiquaires qui<br />

les ont parcourues et décrites qu'il y soit parlé de traces certaines de<br />

voies romaines.<br />

Pour le col de Tende qui fait communiquer le bassin de la Stura avec<br />

celui du Var, il ne renferme pas non plus d'indices de voies romaines.<br />

Or, comme ces deux passages de l'Argentière et de Tende sont les plus<br />

accessibles des Alpes Maritimae pour les communications militaires entre<br />

les deux Gaules Cisalpine et Transalpine, et que le premier a certaine-<br />

ment été fréquenté à l'époque romaine, nous inclinons à y voir les points<br />

signalés par Varron comme ayant été franchis par Hasdrubal et par<br />

Pompée, sans pouvoir toutefois dire lequel des deux a été le lieu de<br />

passage de l'un et de l'autre de ces chefs.<br />

Contreforts des Alpes. — Sauf pour ce qui regarde les Ceutroni-<br />

cae Alpes (voy. plus haut), les anciens ne nous ont laissé aucune<br />

désignation applicable aux contreforts du versant occidental des Alpes.<br />

Les monts de l'Esterel, qui séparent les bassins du Verdon, puis de<br />

la Durance de ceux du Var et de l'Argens, et engendrent les Alpines<br />

vers l'ouest, et la montagne des Maures, vers le sud, parallèlement à la<br />

mer, ne nous rappellent aucun nom ancien. On en peut dire autant des<br />

Alpes de Provence qui s'élèvent entre l'Ubaye, la Durance et le Verdon;<br />

des Alpes du Dauphiné, qui, en s'éloignant du Tabor, s'abaissent pour<br />

laisser passer, au col de Lautaret, la voie romaine de Cularo (Grenoble)<br />

à Briganîio (Briançon), et se relèvent aussitôt en hérissant leurs flancs<br />

de glaciers aux abords du grand Pelvoux (3030 mètres), puis se rami-<br />

fient en sens divers, entre le système fluvial de la Durance et celui de<br />

l'Isère et de la Drôme, en isolant le Ventoux au sud (191 2 mètres) et en<br />

jetant sur les deux rives du Buech, affluent de droite de la Durance, le<br />

Gaura '<br />

(les Aspres) et le Mans Seleuciis^ (vers Monsaleon). C'est sous le<br />

1 . Itin. Hierosolym., p. j 5 5 : « Inde ascenditur Gauramons », sur la route de Dea (Die)<br />

à Vapincum (Gap).<br />

2. Itin. Anton., 357 p. ; —<br />

Hierosolym., p. 555, sur la route plus près de Gap.

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