Revue celtique - National Library of Scotland

LE
DIALECTE VANNETAIS DE SARZEAU
Le langage que je vais décrire est, à peu de différences près, celui de
toute la presqu'île de Rhuys. A moins d'indications spéciales, les expres-
sions et les formes citées sont communes à Saint-Giidas et à Sarzeau.
1. PRONONCIATION.
J'adopte le système de transcription de Le Gonidec, avec quelques
additions :
à el ii =
avec ë.
a et u très-brefs, non accentués, et souvent confondus
ë = e dans le ; e =z é.
ï se détache de la voyelle précédente.
Deux voyelles de suite forment diphthongue, excepté ai = ée, ou =
franc, id. La voyelle dominante n'est i, o, u, ou, que dans les diph-
thongues ui, iâ, iû, ioi'i.
au est donc if«*(souvent âo) ; eu == èiï (comme on prononce encore
près de Saint-Brieuc eu étymologique du vieux français : eu, beiï, veiï,
meiir)^ etc.
ein sonne à peu près enn^ ou aiî; en est le éfi de Le Gonidec.
w et y, demi-voyelles, se prononcent comme u et / rapides, et par
elles-mêmes, n'ajoutent pas de syllabe au mot.
fc = îch ; g := dj.
L'accent aigu, pour une brève, et l'accent grave pour une longue,
indiquent la place de l'accent tonique dans les polysyllabes, quand il
ne tombe pas sur la dernière.
Enfin, les lettres en caractères ordinaires ne se prononcent pas.