M - Diocèse de Quimper et du Léon

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LES MALADES DANS LE DIOCÈSE
• Frotem.té Catholique des Malodes. — Sil est une cal*
gorie de personnes qui a toujours bénéficié d'une laveur dans
la sollicitude pastorale, c'est bien celle des malades. Ils représentent,
avec évidence, une exigence évangélique, un appel
explicite du Seigneur: «J'étais malade et vous m'avez visité»
A cet appel nul ne se sent étranger.
II arrive tout de môme qu'un pasteur se trouve gêné pour
aborder tebou tel malade, pour trouver le ton juste avec lequel
il doit parler. Il existe, depuis quelques années, dans le diocèse
un mouvement qui peut l'y aider ; un mouvement qui s'organise
peu à peu parmi les malades et les infirmes eux-mêmes : il
s'agit de la Fraternité Catholique des Malades. Certains l'observent
avec une attention bienveillante et ne marchandent pas
leur appui ; d'autres, avec un certain doute ; d'autres enfin semblent
ne pas voir encore le travail souvent humble; sans éclat,
qui crée entre Ies malades d'une paroisse le lien d'un esprit fraternel.
Ce lien, cet esprit fraternel, c'est avec éclat qu'ils se sont
manifestés pour tous ceux qui ont eu la grâce de participer à
la session régionale de la F.C.M., qui a réuni à l'île ..Herder (Mor
bihan), une cinquantaine de malades et leurs aumôniers du 25
au 28 Avril.
La grâce ! Le mot n'est pas trop fort. On ne peut que regretter
que n'aient pas été plus nombreux h le constater les prêtres
de notre diocèse. Trois diocèses s'y rencontraient : Vannes, Saint-
Bneuc, Quimper. Des handicaps divers, un seul esprit, intense :
celui du mouvement réellement vécu, l'esprit fraternel. « U est
impossible, écrit une responsable qui a vécu ces journées, de
terminer sans dire quel « formidable » climat d'amitié et de 'joie
régnait à ces journées où la détente, Ia réflexion et la prière
avaient leur place, et ce quelque chose que tous disaient n'avoir
trouvé que là... »
Réflexion, prière, détente... Les malades et infirmes réunis à
Herder étaient ceux et celles qui sont déjà, peu ou prou, engagés
dans des responsabilités diocésaines. Aussj bien ie but de
la session était-il de mieux leur faire découvrir leur rôle, en
leur montant que seule une équipe peut porter le souci' du
mouvement dans un diocèse, Ie souci de son implantation e! dé
son authenticité.
• Le Pardon des Malodes. ------- Selon le programme habituel,
dont aucun détail n'échappe à la prévoyance et à la précision
des organisateurs, le pardon diocésain des Malades s'est,
déroulé dimanche dernier à Sainte-Anne-la-Palud : c'était la
première fois que Ies malades de tous les coins du département
étaient réunis autour du sanctuaire de Sainte-Anne, c'était aussi
la première fois que servaient les,nouveaux aménagements récemment
faits dans la dune devant la chapelle des Pardons.
Archives diocésai es de uimper et Léon
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A 10 h., lorsque commence la préparation à la Messe dirigée
par M. l'abbé Ab jean, directeur au Grand Séminaire, ce n'est
évidemment pas la foule des grands pardons d'Août ; mais un
fort groupe de pèlerins entourent les 1.400 malades. A 10 II 30,
le cortège liturgique arrive à l'autel extérieur ; des brancardiers
de l'Hospitalité N.-D. de Lourdes ouvrent te chemin, quelques
paroissiens et paroissiennes du Porzay en grand costume de fête
[t..rient les enseignes, une quinzaine de prêtres précèdent Monseigneur
VEvêqm qu'entourent MM. les chanoines Perrot, prétre
assistant, Pelliet, Le Meur, ^diacres d'honneur, et MM, les
abbés Sergent et Jestin, diacre et sous-diacre. Les cérémonies,
comme le chant, sont assurés par les grands élèves du Petit
Séminaire de Pont-Croix. De la liturgie de ce quatrième dimanche
après Paque. M. l'abbé Simon, aumônier de la Fraternité des
Mal ados, devait tirer un enseignement vigoureux et rie! i e : « Que,
dans l'instabilité de ee'monde, nos cœurs s'établissent solidement
là oit sr troue** la vraie joie » (collecte) Et Ia communion, longue
et recueillie, achève de donner à ce pardon son caractère de foi
et de ferveur.
La Messe terminée, c'est à présent le temps de l'amitié fraternelle
: on se rapproche les uns des autres, on fait connaissance,
on lie des amitiés... Le soleil lui aussi s'est mis de la
fête.
L'heure des vêpres sonne trop vite. M, Vabbé Menut, aumônier
du Centre Hospitalier Laënnec de Quimper, prononce le
sermon qu'il émaillé de faits et de traits concrets. La procession
du Saint-Sacrement passe dans les rangées des Malades, tandis
que tous reprennent les acclamations et les chants de Lourdes.
Un mot cfe Monseigneur l'Evêque termine cette belle journée :
encouragements aux malades, remerciements aux organisateurs
et aux concours bénévoles, félicitations aux pèlerins venus témoigner
leur sympathie à leurs frères soutirants, appel aux
vocations de religieuses hospitalières, sens de la souffrance dans
le mystère de Jésus mort et ressuscité...
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