M - Diocèse de Quimper et du Léon

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toi, Seigneur, et non pas nous.» Et c'est le chant de triomohe
expression de notre foi ef de notre espérance : «Lr Seianeur «#
ressuscité! Alléluia ! » Par notre Evéque, Il nous envoie en
mission dans nos milieux de travail, dans les organisation
ouvrières, dans nos quartiers.
Pour finir le pèlerinage renoue avec les gestes traditionnels
des pelerins de Rumengol : marche autour de l'église en récitant
ensemble le chapelet, salut à la Vierge dans l'église par le chant
triomphal de U Ave Mariac Ceux qui ont vécu cette fin de
pèlerinage parmi ce peuple chantant sa foi et sa prière, ont une
fois de plus senti qu'il y a des moments où la Vierge répond à
1 appel des hommes, des instants privilégiés où le Seigneur visite
et reconforte son Eglise...
Cette humble journée de pèlerinage restera comme un ferment
seme au coeur du monde ouvrier. La lumière qui brillait sur ies
visages des pèlerins au déclin du jour, luit maintenant dans Jes
H.L.M., Ies cites, Ies chantiers, bureaux et ateliers.
ré*
Les 300 enfants qui étaient à Rumengol n'ont pas été des
temoins passifs. Grâce à une solide organisation mise en place
par ies responsables diocésains de l'enfance, ijs ont participé
activement, à leur manière, à toutes les étapes de ta journée
Repartis en équipe avec un responsable, ils ont eu ieur place
dans la marche du matin, ils ont présenté leurs activités apostoliques
d'enfants à la messe, pris part l'après-midi à des jeux
éducatifs, et enfin rejoint les adultes avant la fin de la cérémonie
de 1 après-midi pour la procession finale et le salut à la Vierge
A voir fonctionner — et avec quel talent — l'équipe fédérale
COEURS VAILLANTS-AMES VAILLANTES, Ies militants d'A.C.O. auront
aussi pris conscience plus concrète de l'existence d'un mouvement
apostolique de l'enfance, avec lequel d'ailleurs ils commencent
a collaborer.
• Ecole de la Joliverie. — L'Institut Catholique Professionnel
de Nantes, seule école catholique de l'Ouest du niveau
des Ecoles Nationales Professionnelles, est ouvert à tous les garçons
de famille chrétienne désireux de devenir des techniciens
de valeur (cadres moyens) et des chrétiens convaincus.
Les inscriptions pour le concours d'entrée sont reçues jusqu'au
15 Juin à l'Institut, qui donnera volontiers tout autre
renseignement utile. Le concours d'entrée a lieu cette année le
jeudi 23 Juin pour l'entrée en 5 e (12-13 ans) et en 4* (13-14 ans);
en principe les vendredi 1" et samedi 2 Juillet, pour l'entrée
en 3- (14-15 ans) et en Seconde (15-16 ans). Admission sur dossier
pour l'entrée en 3 e des candidats reçus au B.E.P.C. satisfaisant
aux conditions d'âge (14-15 ans). — Ecrire au R. P. Recteur,
La Joliverie, Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique). Téléphone
75.60.55. Réception le mardi el le jeudi, de M h 1*8 h.
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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f\u nisaue cie se penAne n
« PROMESSES ». le magazine de la J.A.C.F., publie
un article dc Sœur Ghislaine, des Petites Sœurs des
Campagnes, ancienne Présidente Nationale de (a J.A.C.F.,
au sujet du film « Au risque de se perdre ».
Je suis allée voir « Au risque de se perdre ». Et je me
demande quelle image de la vie religieuse ce film laisse aux
spectateurs. En y réfléchissant, cela nie paraît pouvoir donner
une idée tellement fausse de la vie chrétienne elle-même que
j'en ressens un vrai malaise. Pourtant ce film ne contient rien
de mauvais, aucune scène déplacée, il est parfois émouvant et
paraît sincère. Alors 1
ln noviciat,, ou une prison ?
ll y a d'abord cette évocation de la vie du noviciat dans un
grand couvent d'il y a une trentaine d'années. On y découvre des
méthodes de formation très extérieures, des processions et des
cérémonies. Mais on ne peut qu'être frappé du vide que recouvre,
dans le film, tout ce déploiement extérieur. Hien ue laisse
transparaître ce qui fait l'âme de la vie religieuse : l'amour.
On a bien dit aux postulantes, en leur donnant les premières
recommandations, d'attacher une grande importance au
silence, qui permet de s'entretenir avec Dieu. Cependant, la
plupart des religieuses de ce film, qui passent comme des
ombres, s'entretiennent-elles vraiment, dans leur froideur et
leur impassibilité, avec le Dieu d'amour dont «le» commandement
est : « Tu aimeras » ? Franchement, le film n évoque
pas cet amour ; il nous laisse plutôt frappés par la raideur
inhumaine de cette communauté, qui ne semble guère ressentir
la souffrance et la mort de ses membres,.. D'ailleurs on soupçonne
à peine la vie fraternelle des Sœurs. Or, la vie religieuse
n'est autre chose que le don total de soi-même à Dieu, par
amour, ce qui ne se sépare pas du don total de soi-même aux
autres, car le Nouveau Testament nous dit : « Celui qui prétend
aimer Dieu qu'il ne voit pas et qui n'aime pas son frère qu'il
voit est un menteur ».
Et ces déformations en entraînent une autre, bien dangereuse
: le film nous présente la vie religieuse comme un « dépassement
de soi » obtenu à l'aide d'exercices, de renoncements
extérieurs, de brimades même... C'est là une caricature de vie
religieuse et de vie chrétienne. Cette domination orgueilleuse
'ie sni-mf-me. co stoïcisme, ce refus des sentiments humains
Bont abfolument contraires à l'enseignement de Jésus.