Les relations ville-campagne - DRAAF Rhône-Alpes

Deux territoires sous influence grenobloise
impératifs d’économie d’espace et les perspectives de développement démographique. Cette
recherche d’économie des sols s’accompagnera d’une recherche de qualité architecturale et
paysagère, et d’intégration aux différents environnements urbains (centres, bourgs, hameaux…)..
I.2.a.2 Limiter les conséquences des activités humaines sur l’environnement
L’objectif de limitation des impacts des activités humaines sur l’environnement, concerne la
prise en compte des risques technologiques, mais aussi la lutte contre la pollution atmosphérique,
des sols et de l’eau, ainsi que la préservation des espaces et ressources naturelles du territoire visà-vis
de ces pollutions. Cette vigilance doit s’appliquer à toute politique d’aménagement, qu’il
s’agisse d’habitat, de développement économique, d’équipements et services ou encore de
déplacements.
I.2.a.3 Protéger les ressources naturelles (eau et biodiversité)
La préservation de l’équilibre entre espaces bâtis et non bâtis passe aussi par le renforcement de
la protection des ressources naturelles, et notamment la ressource en eau et la biodiversité. La
protection de la ressource en eau nécessite une gestion équilibrée en adéquation avec les
objectifs fixés par les documents de gestion (SDAGE, et SAGE). Les objectifs de protection de la
biodiversité devront être pris en compte en amont des projets d’aménagement.
I.2.a.4 Protéger et valoriser les paysages et les espaces agricoles et naturels
périurbains
Les espaces naturels, agricoles et forestiers constituent le cadre de vie du pays et sont un élément
identitaire fort. L’objectif est à la fois de valoriser les unités paysagères et les potentialités
architecturales.
I.2.a.5 Développer un projet pour les espaces agricoles et naturels périurbains
Les espaces naturels seront d’autant mieux protégés à long terme qu’ils feront l’objet d’un véritable
projet permettant de les considérer comme des territoires à part entière, avec leur richesse, leur
logique et non comme des réserves inépuisables pour le développement. Ce projet fait l’objet d’un
Schéma Général des Espaces Naturels Agricoles et Forestiers (SGEN) 90 .
De plus, le Schéma de Secteur préconise deux axes. Tout d’abord, il s’agit de valoriser les
produits et services locaux. En 1976, une Commission agricole ouverte aux agriculteurs a été
créée au sein du Pays Voironnais. En 1984, le Pays devient membre fondateur de l'ADAYG
(Association pour le Développement de l'Agriculture de l'Y Grenoblois). Cette association remplit
un rôle d'Assistant à Maîtrise d'Ouvrage (AMO) sur les questions agricoles et mène des actions
propres à l'échelle de l'Y Grenoblois. C’est un lieu de réflexion, d'action en faveur de l'agriculture et
la forêt mais également de régulation entre les agriculteurs et les élus. Dans le Pays
Voironnais, l'ADAYG dispose d'un comité local composé d'agriculteurs et d'élus chargés de suivre
différents projets et proposer des actions à la commission agricole. Par exemple, le comité local a
travaillé sur le contenu des actions agricoles du Contrat d'agglomération, qui ont ensuite été
90 Cf. partie II, p 57
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