Les relations ville-campagne - DRAAF Rhône-Alpes
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Extraits du Portrait de l’agglomération grenobloise,<br />
Janvier 2005, Insee <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong><br />
Annexes<br />
Le territoire de l'agglomération grenobloise, correspondant au périmètre de la communauté<br />
d'agglomération, est composé de 27 communes situées au cœur des <strong>Alpes</strong>, entourées par les massifs<br />
du Vercors, de la Chartreuse, de Belledonne et de l'Oisans. Il comprend la majeure partie de l'unité<br />
urbaine de Grenoble (quelques communes situées au nord sont exclues) et une toute petite partie de<br />
la couronne au sud. De ce fait, il est très densément peuplé, avec 1 260 habitants/km², soit près de 4<br />
fois plus que la zone de référence composée des 11 plus grandes aires urbaines de la région. Avec<br />
390 400 habitants en 1999, le territoire représente 7% de la population rhônalpine et 76% de l'aire<br />
urbaine de Grenoble. Près de 40% d'entre eux résident dans la commune de Grenoble (153 300<br />
habitants), qui est la plus grande <strong>ville</strong> sise à l'intérieur même des <strong>Alpes</strong>, devant Innsbruck. Sept autres<br />
communes comptent 10 000 à 50 000 habitants.<br />
Des pertes migratoires malgré un afflux d'étudiants<br />
Avec le développement des activités de constructions mécaniques et électriques, l'agglomération<br />
grenobloise a connu une forte croissance démographique au début du XXème siècle. Entre 1954 et<br />
1975, cette hausse de la population s'est poursuivie, à un rythme annuel moyen de 3,6%. À cette<br />
époque, Grenoble a bénéficié d'un nouvel essor économique grâce à l'implantation d'usines de<br />
fabrication de composants électroniques (la première en 1955) et à la création d'un laboratoire du<br />
Commissariat à l'Énergie Atomique en 1962.<br />
Depuis 1975, le rythme de croissance démographique a nettement ralenti dans l'agglomération<br />
grenobloise. Il est en moyenne de 0,2% par an. La population progresse moins vite que dans la zone<br />
de référence (+ 0,6% / an). Le jeu des migrations est devenu nettement défavorable mais le déficit<br />
migratoire tend à se réduire depuis les années 80. Sur la période de 1990-1999, il se chiffre à 19 000<br />
personnes.<br />
Comme toute grande <strong>ville</strong>, Grenoble et sa banlieue sont confrontées à trois phénomènes d'exode. Le<br />
plus important est l'effet de périurbanisation. Dans un rayon de 8 km autour de Grenoble, le solde<br />
migratoire est négatif alors qu'il est positif dans un rayon de 8 à 30 km Entre 1990 et 1999, le territoire<br />
enregistre un déficit migratoire de 13 300 individus avec le reste de l'aire urbaine de Grenoble et de 1<br />
800 avec celle de Voiron.<br />
Nombre d’habitants en 1999 et évolution de la population entre 1990 et 1999<br />
<strong>Les</strong> opportunités de travail ou d'études<br />
constituent une deuxième cause de départ.<br />
<strong>Les</strong> échanges avec les grands pôles d'emploi<br />
ou universitaires tels que Lyon, Marseille et<br />
Paris sont ainsi défavorables à la zone. Ce<br />
sont le plus souvent des cadres ou des<br />
professions intermédiaires qui s'en vont.<br />
Beaucoup sont sans doute des ex-étudiants<br />
grenoblois partis occuper un emploi ailleurs.<br />
La dernière raison est le départ des retraités,<br />
dont certains sont attirés par les régions<br />
méditerranéennes. Au total, le territoire perd<br />
4 100 retraités par le jeu des migrations entre<br />
1990 et 1999. En revanche, l'agglomération<br />
grenobloise attire de nombreux étudiants.<br />
Entre 1990 et 1999, 23 000 y sont arrivés<br />
alors que seulement 7 000 l'ont quittée.<br />
Grenoble est un pôle universitaire important<br />
de 39 250 étudiants en 2003 et accueille<br />
également 9 400 élèves dans des écoles<br />
supérieures (commerce, architecture, art…),<br />
dont près de la moitié dans les sept Écoles<br />
Nationales Supérieures d'Ingénieurs. L'implantation des ENSI est liée à l'histoire industrielle de la<br />
région. L'importance de l'enseignement supérieur confère à Grenoble une image de <strong>ville</strong> jeune. Et en<br />
effet, 19,5% de la population de l'agglomération grenobloise est âgée de 20 à 29 ans, soit 4,6 points<br />
de plus que dans les 11 plus grandes aires urbaines et 5,9 points de plus qu'en <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong>.<br />
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