Les relations ville-campagne - DRAAF Rhône-Alpes

Conditions de mise en œuvre de partenariats solidaires urbain-rural
en œuvre. Le travail d’animation peut également continuer si les territoires décident de le financer
conjointement. Ils le feront, s’ils y trouvent un réel intérêt. C’est l’exemple du poste de la chargée
de mission « ville-porte » du PNR des Bauges dont le poste est fiancé par le Parc (la Région) et les
villes. Ce travail peut également être effectué au sein des équipes techniques des territoires qui
désigneront des référents sur ce thème.
Une fois les stratégies de développement mises en œuvre et les habitudes de travail prises,
l’exercice sera plus aisé. Si les stratégies de développement ont de réels effets sur les
territoires, des moyens conséquents y seront associés.
Cette partie a permis de comprendre plusieurs éléments des relations ville-campagne.
Tout d’abord, les enjeux des territoires. On a pu identifier que des types d’enjeux sont communs
aux espaces urbains et aux espaces ruraux. Ainsi, la volonté d’instaurer des stratégies entre ces
territoires paraît cohérente du fait de cette forte imbrication. De plus, ces enjeux sont fortement
imbriqués et reliés entre eux. Les problématiques de développement des territoires dépendent
de plusieurs facteurs. Aussi, les stratégies de développement se doivent d’être transversales
pour coller à la réalité des territoires. L’appel à projets ne doit donc pas imposer des champs
d’action et doit au contraire favoriser ceux qui sont peu explorés à l’échelle territoriale (enjeu
environnemental et énergétique).
Ensuite quelques freins et conditions de réussite pour la mise en œuvre de ces stratégies en
ont pu être identifiés. Ils vont ensuite conditionner les axes principaux de l’appel à projets, mais
aussi les choix des territoires pour y répondre.
Une des nécessités les plus évidentes est celle de la reconnaissance des espaces ruraux
comme des espaces multi-fonctionnels. Trop souvent, les espaces urbains les considèrent
comme des réservoirs alimentaires, de nature et des lieux de pratiques d’activités de loisirs. Qu’en
est-il de la population locale ? De la culture locale ? Des traditions ? De leur économie ? Si les trois
fonctions ne sont pas prises en compte dans les stratégies de développement, elles seront
caduques et les bénéfices ne seront pas partagés.
Dans le même temps se pose la problématique cruciale de la cohérence territoriale. L’appel à
projets remettra sûrement en cause les petits territoires, seuls ou organisés par défaut. S’ils n’ont
pas de logique territoriale, des stratégies de développement structurantes ne pourront s’y mettre
en place et n’auront qu’un impact limité. Ce système permettant de ne retenir et soutenir que les
candidatures les meilleures, ces territoires devront donc s’organiser de façon plus cohérente.
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