Les relations ville-campagne - DRAAF Rhône-Alpes

Conditions de mise en œuvre de partenariats solidaires urbain-rural
III. Les conditions de réussite de projets en partenariat
Comment peuvent se faire les échanges entre les espaces ruraux et les espaces urbains ? Le
SDEC dans ce cas émet des recommandations. « De nos jours, nombre de problèmes locaux ne
peuvent plus être résolus sans une approche intégrée de la ville et de la campagne, du fait que,
dans tous les cas, ce sont aussi des problèmes régionaux. Un partenariat actif s’exprime par la
coopération et la coordination. Pour que les coopérations deviennent un partenariat efficace à long
terme, certaines conditions doivent de toute façon être remplies :
- Egalité et indépendance des partenaires,
- Caractère volontaire du partenariat,
- Prise en compte des différences de contexte administratif,
- Responsabilité commune et intérêt commun.
Les partenariats entre ville et campagne ont plusieurs dimensions spatiales, suivant que l'on se
place dans une perspective régionale, supra-régionale, interrégionale ou transnationale» 66 . Ces
partenariats doivent notamment permettre la « promotion de la coopération ville-campagne en vue
de renforcer les régions fonctionnelles » 67 . Dans l’appel à projets, il s’agira bien de coopérations
instaurées de manière volontaire, sur la base d’intérêts communs. La difficulté réside certainement
dans la prise en compte des différents contextes administratifs et dans la constitution de
partenariats équitables et indépendants. Six points ont été identifiés pour concourir à la réussite de
ces partenariats, même s’il est difficile de généraliser.
III.1. Un temps d’approche suffisant pour créer les partenariats
A l’occasion de l’appel à projets ville-campagne, il sera donc bon de prévoir un temps d’approche
afin de fixer les modalités de l’échange et les conditions de travail. De plus, au vu des différents
stades d’avancement des territoires, certains ont déjà engagé des actions de collaboration avec
leurs villes, d’autres pas du tout. Pour certains territoires, ce temps d’approche, est l’objet de
la première phase du projet. Il correspond au temps nécessaire à la prise de contact, à la
mobilisation des acteurs et à la définition des grandes lignes du projet et des méthodes de
travail.
Ce temps doit permettre également de fixer les règles de fonctionnement du partenariat en
fonction de la différence de contexte administratif (préconisations SDEC). Les territoires
peuvent réfléchir à l’organisation et au mode de gestion adaptés : organisation, communication,
portage des projets… Une phase de négociation aura certainement lieu à propos des financements
et des co-financements. De plus, dès cette phase, les territoires ruraux doivent veiller à ce que
leurs enjeux soient reconnus 68 , de même que leurs trois fonctions principales.
66 Extrait SDEC, 3.2.4 Partenariat ville – campagne, p 27
67 Extrait SDEC, 3.2.4 Partenariat ville – campagne, p 28
68 Cf. tableau des exemples d’enjeux et bénéfices partagés, p 79
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