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Mapping Health care Financing Morocco.pdf - What is GIS

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Financement des soins de santé au Maroc<br />

locaux) et une stratégie mobile où les prestations sont assurées par des infirmiers itinérants<br />

et des équipes mobiles.<br />

- Un niveau de deuxième recours (ou de deuxième ligne) qui est représenté par les hôpitaux<br />

locaux, les hôpitaux provinciaux ou préfectoraux et les cliniques privées.<br />

- Un niveau de tro<strong>is</strong>ième recours qui comprend les hôpitaux régionaux qu’ils soient<br />

généraux ou spécial<strong>is</strong>és. Certaines cliniques privées spécial<strong>is</strong>ées relèvent également de ce<br />

niveau de recours.<br />

- Un niveau de quatrième recours qui est représenté par les centres hospitaliers universitaires<br />

(CHU).<br />

Depu<strong>is</strong> l’indépendance, un important effort a été consenti par l’Etat pour étendre la couverture<br />

sanitaire à l’ensemble du territoire et en même temps réhabiliter ou reconstruire un certain<br />

nombre d’établ<strong>is</strong>sements de soins ex<strong>is</strong>tants. Le même effort a été entrepr<strong>is</strong> pour améliorer<br />

l’encadrement du système par les professionnels de la santé nécessaire aux soins et aux<br />

activités de promotion, de prévention et de lutte contre les maladies.<br />

Cependant, en dépit des efforts déployés par le secteur public et le développement rapide du<br />

secteur privé, la couverture sanitaire de la population connaît toujours les insuff<strong>is</strong>ances<br />

suivantes :<br />

• Couverture sanitaire quantitativement modeste. A titre illustratif, la capacité litière<br />

nationale est de près de 37 000 lits 1 (81% dans le secteur public et 19% dans le privé) 2 .<br />

Pour le réseau hospitalier, le ratio est de 9 lits pour 10 000 habitants. Ce ration reste<br />

faible comparativement à des pays à développement équivalent qui ont des ratios<br />

proches ou supérieurs à 20 lits pour 10 000 habitants.<br />

• Grandes d<strong>is</strong>parités entre les milieux urbain et rural, entre les régions ma<strong>is</strong> aussi à<br />

l’intérieur de celles-ci.<br />

• Dans les villes, les quartiers périurbains sur lesquels ont été appliqués les critères de<br />

programmation de l’urbain, malgré leur contexte socio-économique défavorable et<br />

leur développement rapide et non contrôlé, sont défavor<strong>is</strong>és en terme de couverture<br />

par les établ<strong>is</strong>sements de soins de santé de base (ESSB) 3 . Ces déséquilibres se sont<br />

accentués avec le ciblage fait par des projets financés en faveur des provinces les plus<br />

démunies. Malheureusement, les ESSB construits dans ce cadre restent souvent fermés<br />

par défaut de ressources humaines 4 .<br />

• La répartition de l’offre de soins privée (cliniques, cabinets de consultation et de<br />

diagnostic, pharmaciens, chirurgiens dent<strong>is</strong>tes et soins paramédicaux) sur l’ensemble<br />

du territoire accuse un important déséquilibre entre milieu urbain et rural et entres les<br />

régions. En 2005, on observe un ratio de 1 cabinet médical pour 3 047 habitants en<br />

milieu urbain contre un cabinet pour 59 561 habitants en milieu rural. De plus, cette<br />

offre se trouve concentrée dans les grandes agglomérations urbaines. En effet, 52%<br />

des cliniques se trouvent dans les grandes villes avec plus de 48% de la capacité litière<br />

totale des cliniques.<br />

• Les faiblesses du Plan d’Extension de la Couverture Sanitaire (PECS, outil de<br />

1<br />

Ce chiffre comprend aussi les lits ex<strong>is</strong>tants dans les établ<strong>is</strong>sements de soins de santé de base.<br />

2<br />

DPRF, Offre de soins, mars 2006.<br />

3<br />

Le milieu rural a été particulièrement favor<strong>is</strong>é pu<strong>is</strong>que, la desserte habitants par ESSB a été réduite de quatre<br />

fo<strong>is</strong> en passant de 1 ESSB pour 27 000 habitants en 1960 à 1 ESSB pour 7 164 en 2005, tand<strong>is</strong> qu’en milieu<br />

urbain, la desserte est passée de 1 pour 36 900 en 1960 à 1 pour 25 319 en 2005.<br />

4<br />

Du fait d’un déséquilibre entre la programmation des constructions et l’affectation des ressources humaines.<br />

17

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