Mapping Health care Financing Morocco.pdf - What is GIS
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Financement des soins de santé au Maroc<br />
au renchér<strong>is</strong>sement du coût des soins de santé dû aux progrès techniques et à<br />
l’amélioration de l’accès aux soins de santé ;<br />
à la faible cro<strong>is</strong>sance des cot<strong>is</strong>ations qui dépend de l’évolution des revenus ;<br />
à la cro<strong>is</strong>sance du coût des prestations de soins toujours supérieure à celle des<br />
revenus ;<br />
à la limite de la rév<strong>is</strong>ion à la hausse des taux de contribution qui doivent rester<br />
compatibles avec la capacité contributive des opérateurs économiques tout en<br />
maintenant le niveau de couverture actuel, sachant que les bénéficiaires<br />
exerçeraient une pression pour améliorer le niveau de couverture.<br />
RECOMMANDATIONS :<br />
• Le Maroc se doit de d<strong>is</strong>poser d’un système de couverture médicale général<strong>is</strong>ée et<br />
cohérente, compatible avec la capacité contributive des opérateurs économiques.<br />
• Le système doit s’autofinancer et éviter d’interférer avec les finances publiques et en<br />
cas d’appel à des mécan<strong>is</strong>mes de solidarité, il est impératif de fixer des règles assurant<br />
la transparence et la pérennité de ces mécan<strong>is</strong>mes.<br />
• Le système doit util<strong>is</strong>er au mieux les ressources et les mécan<strong>is</strong>mes ex<strong>is</strong>tants et<br />
impliquer davantage le secteur privé (mutuelles et secteur des assurances).<br />
• La couverture complémentaire, offerte par les sociétés mutual<strong>is</strong>tes et les entrepr<strong>is</strong>es<br />
d’assurances doit être renforcée et mieux encadrée.<br />
• Il faut tendre vers un système de couverture unifiée ainsi que vers une couverture<br />
universelle. Si un système d’assurance maladie obligatoire de base a pour but de<br />
fournir la couverture universelle pour un panier essentiel de soins, une restructuration<br />
importante de l’architecture institutionnelle ex<strong>is</strong>tante et du cadre lég<strong>is</strong>latif et<br />
régulateur est nécessaire. Une fo<strong>is</strong> que le RAMED fonctionne et que l’AMI-Inaya<br />
devient pleinement fonctionnelle, l’harmon<strong>is</strong>ation des taux des primes, l’éligibilité, les<br />
paniers de soins et les taux de remboursement devraient progressivement être m<strong>is</strong> à<br />
exécution en vue d’une fusion « virtuelle » de tous les régimes d’assurance. Le<br />
processus d’harmon<strong>is</strong>ation comprendrait également la tarification nationale de<br />
référence négociée avec les prestataires de soins.<br />
• Des règles de bonnes gouvernance doivent aussi être instaurées aussi bien au niveau<br />
des prestataires de soins relevant du secteur public ou du secteur privé qu’au niveau<br />
des organ<strong>is</strong>mes chargés de la couverture médicale. La bonne gouvernance passe aussi<br />
par la nette séparation entre les m<strong>is</strong>sions de gestion du r<strong>is</strong>que, de gestion des<br />
prestations de soins et de régulation.<br />
• La réforme de la dépense publique, à savoir la global<strong>is</strong>ation des crédits, la<br />
contractual<strong>is</strong>ation et le partenariat, représente une opportunité pour l’amélioration des<br />
performances du département de la santé et sa préparation à la déconcentration. La<br />
contractual<strong>is</strong>ation (ou budget programme) en v<strong>is</strong>ant à responsabil<strong>is</strong>er les services<br />
déconcentrés permet de procéder à l’allocation optimale des ressources sur des bases<br />
plus tangibles.<br />
• Le défi majeur auquel sera confronté les structures de soins sera inévitablement la<br />
pression sur l’offre de soins par rapport à la demande induite par la m<strong>is</strong>e en œuvre de<br />
la CMB (AMO /RAMED/INAYA) sachant que la dotation actuelle en ressources<br />
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