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traitement d'images par modèles discrets sur ... - Olivier Lezoray

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86 Chapitre 3 - Classification de données d’images <strong>par</strong> apprentissage<br />

Dans la majorité des schémas de combinaison utilisés, cette structure est prédéfinie [DIETTE95,<br />

VAPNIK98, KREBEL99]. Pour d’autres méthodes, la structure de la matrice (les différentes décompositions<br />

binaires) est produite <strong>par</strong> un schéma d’apprentissage [PÉREZ-02, ABE05]. Nous<br />

ne considérons que des décompositions pré-définies et nous présentons les principales dans la<br />

suite ; il en existe d’autres (on consultera <strong>par</strong> exemple [LEI05, MOREIR98]).<br />

3.5.1.1 Un contre tous<br />

La méthode un-contre-tous (One Versus All [VAPNIK98, RIFKIN04]) est la plus simple et<br />

elle produit autant de problèmes binaires que de classes. Chaque problème binaire correspond<br />

à la discrimination des exemples d’une classe avec ceux des autres classes. La matrice (3.16)<br />

illustre la décomposition un-contre-tous pour un problème avec 4 classes.<br />

Ψ =<br />

⎡<br />

⎢<br />

⎣<br />

+1 −1 −1 −1<br />

−1 +1 −1 −1<br />

−1 −1 +1 −1<br />

−1 −1 −1 +1<br />

⎤<br />

⎥<br />

⎦ (3.16)<br />

Cette méthode de décomposition produit peu de problèmes binaires. Cependant, ceux-ci ont<br />

l’inconvénient d’utiliser systématiquement l’ensemble des exemples du problème multi-classes<br />

et <strong>par</strong> conséquent les temps d’apprentissage de chaque sous-problème binaire sont importants<br />

[LEI05]. De plus, les fonctions de décision produites sont généralement complexes.<br />

3.5.1.2 Un contre un<br />

La méthode un-contre-un (One Versus One [KREBEL99], Round Robin [FÜRNK03], ou Pairwise<br />

Coupling [PRICE94]) est sûrement la méthode la plus utilisée. L’idée est que pour chaque<br />

sous-problème binaire seules deux classes du problème initial sont retenues. Le nombre de problèmes<br />

binaires induits <strong>par</strong> cette décomposition est de n c (n c − 1)/2. La matrice (3.17) illustre<br />

cette décomposition pour un problème avec 4 classes.<br />

⎡<br />

Ψ =<br />

⎢<br />

⎣<br />

+1 −1 0 0<br />

+1 0 −1 0<br />

+1 0 0 −1<br />

0 +1 −1 0<br />

0 +1 0 −1<br />

0 0 +1 −1<br />

⎤<br />

⎥<br />

⎦<br />

(3.17)<br />

Avec cette décomposition, chaque problème binaire est de taille plus faible que le problème<br />

initial, ce qui réduit les temps d’entraînement liés à chaque problème de discrimination. Ce gain<br />

est atténué <strong>par</strong> l’augmentation du nombre de problèmes binaires à traiter. La discrimination est<br />

facilitée, car la frontière de décision ne concerne que deux classes à chaque fois. Pour simplifier<br />

les notations, nous noterons ψ wi ,w j<br />

le classificateur binaire qui discrimine la classe w i de la<br />

classe w j .<br />

3.5.1.3 ECOC : Error Correcting Output Codes<br />

Les matrices Ψ de type ECOC comportent k lignes et le nombre de lignes désigne la longueur<br />

du code utilisé [DIETTE95]. Le principe est de produire un grand nombre de lignes (donc

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