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Et les enfants dans tout ça? - Canada Media Fund

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Bien qu’ils ne soient peut-être pas assis côte àcôte devant ce programme, tous ont soulignéaux chercheurs que cette émission en particulierconstituait une partie importante du « tempspassé en famille » et un intérêt commun partagépar tous <strong>les</strong> membres du foyer.L’équipe de recherche pense que cette pratiqueimportante du covisionnement actif à St. John’spourrait être liée au type d’activités que <strong>les</strong>parents exercent. Ces derniers semblent disposerde plus de temps libre en soirée. Ils peuvent ainsile consacrer à leurs <strong>enfants</strong> sans être accaparéspar leur travail. De plus, en moyenne, <strong>les</strong> parentsde St. John’s passent moins de temps <strong>dans</strong> <strong>les</strong>transports matin et soir que leurs homologuesde Toronto, sauvant encore un peu plus de tempsà passer en famille. Néanmoins, le niveau élevéde covisionnement observé à St. John’s pourraitsimplement être dû à une culture familiale différenteet à un mode de vie propre à cette région.« Il esthabituellementdehors jusqu’ausouper »Bien que <strong>les</strong> famil<strong>les</strong> interrogées à St. John’sconsomment des médias à grande échelle, <strong>les</strong><strong>enfants</strong> semblent préserver un équilibre avec <strong>les</strong>activités à l’extérieur. Dans <strong>les</strong> autres régions dupays, <strong>les</strong> <strong>enfants</strong> du même âge disent rarementjouer avec leurs amis dehors. Mais <strong>les</strong> jeunes deTerre-Neuve mentionnent tous plus d’une fois<strong>les</strong> jeux en plein air au rang de leurs habitudes.Interrogés sur leur consommation télévisuellequotidienne, tous ont plus ou moins répondu dela même manière que le fils de la famille Carlson,11 ans :INTG11Bon. Peux-tu nous décrire ta journée desemaine type ? Tu rentres à la maisonvers 15 h 30 et tu prends une collation ?Parfois. S’il fait beau, quand ma mèrerentre, je vais sur <strong>les</strong> terrains d’en faceet je joue avec mes amis. Il m’arriveaussi de rentrer, de regarder un peu detélévision et de me reposer.INT Jusqu’au souper ?G11MèreOui.En fait, il est habituellement dehorsjusqu’au souper.Il est à noter qu’au rang des activités menéesaprès l’école ou en fin de semaine, <strong>les</strong> <strong>enfants</strong> deSt. John’s citent « jouer dehors » avant « regarderla télévision ». Ces réponses ont été fournies sansque leurs parents <strong>les</strong> incitent à le faire, ce quiindique qu’il s’agit bien là d’une routine normaleque <strong>les</strong> <strong>enfants</strong> apprécient généralement.Cette différence s’explique peut-être directementpar la province <strong>dans</strong> laquelle ils résident. Lesparents de Terre-Neuve n’ont de cesse de rappelerqu’ils ont une grande confiance <strong>dans</strong> leur voisinageet que cela constitue un environnementidéal pour élever des <strong>enfants</strong>. Ils se sententrassurés quand leurs <strong>enfants</strong> jouent dehors grâceau solide sens de la communauté qu’ils partagentavec leurs voisins. De nombreux parents onteux-mêmes grandi avec cette tradition de « tempspassé dehors en famille » et trouvent qu’il estimportant de perpétuer ce rituel avec leurs<strong>enfants</strong> aujourd’hui. Chez <strong>les</strong> Doherty, la mèrequi a vécu à Edmonton (AB) et Dartmouth (N.-É.)par le passé est revenue sur la confiance qu’elleressent aujourd’hui à laisser sa fille jouer dehors àSt. John’s :Quand j’habitais à Edmonton, ma filleaînée avait cinq ans. <strong>Et</strong> je peux vous assurerà 100 % que (fille12) n’aurait pas eu laliberté d’aller jouer dehors. Je ne lui auraispas laissé autant de liberté à Edmontonque je lui en accorde aujourd’hui. À causede la criminalité et… Il y a plus de raisonsde s’inquiéter là-bas je crois pour le parent.L’année dernière, ou l’année d’avant, nousvivions à Dartmouth. La vie y est déjàplus proche de Terre-Neuve. Mais mêmelà-bas, j’étais plus hésitante car on entendplus de choses sur des fusillades en voiture.15

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