42qu’un autre joue du piano (mais <strong>tout</strong>es ces activitéssont sur<strong>tout</strong> pratiquées pendant <strong>les</strong> pausespublicitaires).À part cela, <strong>les</strong> deux fil<strong>les</strong> Robillard admettentenvoyer des messages texte à leurs amis assezfréquemment <strong>tout</strong> en regardant la télévision maisel<strong>les</strong> ne tiennent jamais de conversation sur cequ’el<strong>les</strong> sont en train de suivre.« Il y a une sectionjeu, une sectionépisode, de pleinchoses ! »Un pourcentage élevé d’<strong>enfants</strong> se tournent versInternet pour regarder des épisodes de leursséries favorites dont ils ont manqué la diffusion.Quelques <strong>enfants</strong> s’y sont essayés mais n’en fontpas une pratique régulière parce qu’ils préfèrentvisionner leurs programmes favoris sur de grandsécrans. La jeune fille des Désiré, 12 ans, suitparfois la série Les Parent sur radio-canada.cacar sa diffusion télévisée est trop tardive pourqu’elle puisse la regarder. De la même manière, lejeune garçon des Laverdure, 10 ans, et la fille desNadeau reconnaissent avoir navigué sur <strong>les</strong> sitesVrak.tv, telequebec.tv et Télétoon à la recherched’épisodes disponib<strong>les</strong> mais ils n’ont pas pourhabitude de <strong>les</strong> fréquenter. D’autres <strong>enfants</strong>,comme le fils des Tremblay, 10 ans, évitent <strong>les</strong>épisodes en ligne car ils prennent trop de tempsà télécharger. Quant au cadet des Désiré, 10 ans,il ne voit pas l’intérêt de regarder une secondefois en ligne des épisodes qu’il a déjà vus à latélévision.S’ils sont moins désireux de regarder sur Internetdes épisodes actuels de leurs séries favorites,ces <strong>enfants</strong> fréquentent <strong>tout</strong>efois <strong>les</strong> sites destélédiffuseurs pour jouer à des jeux et participer àdes concours. Presque tous <strong>les</strong> jeunes interrogésavouent se rendre sur <strong>les</strong> sites de leurs télédiffuseurspréférés régulièrement (<strong>les</strong> plus communsétant Télé-Québec, Télétoon et Vrak.tv) pours’adonner aux nombreux jeux inspirés des programmeset s’inscrire aux concours en espérant<strong>les</strong> remporter. Une jeune fille de 12 ans présente<strong>dans</strong> le groupe de discussion raconte comment,une année plus tôt, elle a réussi à gagner unconcours organisé par un cercle d’admirateursautour d’un programme de Vrak.tv. Elle a trouvécette victoire très excitante et gratifiante maisadmet aujourd’hui être trop « trop vieille » pourparticiper à ce genre d’activités. De nombreux <strong>enfants</strong>parmi <strong>les</strong> plus âgés pensent la même choseet trouvent que <strong>les</strong> sites des télédiffuseurs ne sontplus de leur âge. Il est <strong>tout</strong>efois indéniable que<strong>les</strong> plus jeunes continuent de s’y rendre fréquemmentet apprécient beaucoup <strong>les</strong> jeux, sur<strong>tout</strong>ceux en lien avec leurs programmes favoris. Lacadette des Nadeau, 10 ans, s’explique :Je vais sur Télé-Québec, Radio-<strong>Canada</strong>, ily a une section <strong>enfants</strong> avec un petit dinosaurepuis il y a une section où on retrouvedes jeux de Kaboum, des jeux et plein dechoses !« <strong>Et</strong> si j’étaisproducteur » : <strong>les</strong><strong>enfants</strong> se prêtentau jeu« Émissions defantasme, hors de laréalité »Comme l’explique le paragraphe sur la méthodologiede l’étude, <strong>les</strong> participants des groupes dediscussion se sont prêtés au jeu du producteurde télévision. Ils ont été chargés de créer un <strong>tout</strong>nouveau programme pour <strong>les</strong> 9-12 ans. Le groupede discussion de Montréal comptait 7 <strong>enfants</strong>âgés entre 9 et 12 ans et issus de famil<strong>les</strong> québé-
coises habitant <strong>dans</strong> la région montréalaise. L’unaprès l’autre, <strong>les</strong> participants ont exprimé ce quià leurs yeux rendait un programme jeunesse intéressantpuis ont inventé, individuellement, unenouvelle émission. [Cette formule a été ultérieurementadaptée. Dans <strong>les</strong> quatre autres régions,<strong>les</strong> <strong>enfants</strong> ont réfléchi en groupe à un nouveauprogramme.] Les paragraphes qui suiventreprennent quelques-unes de leurs réponses, quimontrent combien <strong>les</strong> <strong>enfants</strong> cultivent des goûtsdivers en matière de télévision :— Un garçon de 11 ans a eu l’idée d’un dessinanimé d’action dont <strong>les</strong> personnages principauxseraient Anakin Skywalker de StarWars et Porcinet de Winnie l’ourson. Sa séries’appellerait Star-Wars-Ourson.— Une fille de 9 ans a proposé un dessin animésur un groupe de chats et leurs chatons quifont peur aux chiens du quartier et à leurschiots. Elle est persuadée que cette inversiondes rô<strong>les</strong> serait originale et drôle.— Une participante de 10 ans aimerait quantà elle voir plus de programmes composésd’éléments existant hors de la réalité, <strong>dans</strong> unmonde imaginaire.— Fait assez intéressant, sa sœur de 12 anspréconise davantage de séries suivant despersonnages de la vie réelle, de préférence descomédies <strong>dans</strong> <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> <strong>les</strong> héros et héroïnesjouent continuellement de malchance.— Enfin, un garçon de 11 ans a insisté sur lebesoin de créer un dessin animé drôle sanstrop de violence au motif que « si ça se bat,c’est plate ».Du point de vuede l’ado<strong>les</strong>centLe groupe de discussion composé d’ado<strong>les</strong>centsest toujours une occasion intéressante d’entendreun point de vue unique sur l’état actuel de latélévision jeunesse. Les participants viennent<strong>tout</strong> juste de quitter l’enfance et la tranched’âge cible de l’étude. Ils sont ainsi en mesurede se rappeler avec précision des expériences detélévision de leur enfance et de <strong>les</strong> comparer avec<strong>les</strong> programmes d’aujourd’hui. Cela dit, <strong>les</strong> adosréunis à Montréal ont admis ne pas avoir une« grande connaissance des technologies ». Deuxentrevues de groupe ont été conduites, chacunerassemblant 3 fil<strong>les</strong> et 6 garçons âgés de 15 à17 ans. Les répondants fondaient leur opinionsur leur expérience personnelle de la télévision(vécue entre 9 et 12 ans) ainsi que sur leur regardcritique à l’égard des extraits de programmespopulaires qui leur ont été présentés.La session commence par un exercice <strong>dans</strong> lequel<strong>les</strong> ado<strong>les</strong>cents doivent se remémorer leurs 10 anset discuter de leurs programmes favoris d’alors.Il semble que <strong>les</strong> participants regardaient un mélangeassez équitable d’émissions québécoises etaméricaines, bien que presque <strong>tout</strong>es étaient doubléesen français. Deux ados disent en revanchetoujours préférer <strong>les</strong> programmes québécois telsque Mixmania et Dans une galaxie près de chezvous parce qu’il est plus facile de se projeter <strong>dans</strong>la vie québécoise qu’ils dépeignent et que leursscénarios sont plus appropriés. Comme l’expliquel’une des ado<strong>les</strong>centes :Mixmania était un production locale aveclequel je pourrais plus m’identifier qu’avec<strong>les</strong> séries américaines où il y avait <strong>les</strong>coup<strong>les</strong> et <strong>tout</strong> ça puis t’as 12 ans et tu necomprends pas ce qui ce passe.La moitié des ado<strong>les</strong>cents admettent avoir regardéLes Simpson à 10 ans, même s’ils réalisent qu’àcet âge, ils ne saisissaient pas la majorité des référenceshumoristiques. Une ado<strong>les</strong>cente de 17 anstrouve intéressant de suivre la série aujourd’huiet mesure combien, à 10 ans, elle passait à côté deblagues et de références culturel<strong>les</strong> :Les blagues sont très adultes et il y a desréférences culturel<strong>les</strong> que maintenant jecomprends mais je me suis dit ‘mon Dieu,quand j’ai écouté ça, je ne comprenais rien.43
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