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Et les enfants dans tout ça? - Canada Media Fund

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Ces conclusions résultent de l’analyse des entretiensfamiliaux à domicile, au cours desquels,<strong>dans</strong> la plupart des cas, la télévision a été reléguéeau second plan <strong>dans</strong> <strong>les</strong> discussions portantsur <strong>les</strong> emplois du temps hebdomadaires types.L’entretien avec la famille Brown illustre bience propos. Dans cet extrait, parent et <strong>enfants</strong>abordent leur routine quotidienne en semaine :INTF12MèreF12F9PèreVous n’avez pas parlé de la télévision aurang de vos activités. Quand est-ce quevous la regardez en semaine ?Habituellement, quand on a fini nosdevoirs ou...Les vendredis soir et <strong>les</strong> fins de semaine.Ouais.<strong>Et</strong> <strong>les</strong> mardis.On la regarde pas beaucoup en semaine.INT Pas de télévision après l’école ?F12Bah non. On est pas à la maison.Dans <strong>les</strong> cinq famil<strong>les</strong>, <strong>les</strong> chercheurs ont relevédes réponses similaires. Si <strong>les</strong> Brown sont ceuxqui regardent le moins la télévision, <strong>les</strong> autres ont<strong>tout</strong>es cité d’autres activités ou obligations quipriment sur la télévision. Cette attitude ne touchepas exclusivement la télévision mais égalementl’informatique et <strong>les</strong> jeux vidéo. Chez <strong>les</strong> Jones,le fils de 9 ans rapporte qu’il aimerait bien jouer àla Xbox tous <strong>les</strong> jours mais qu’il peine à trouver letemps de le faire : « Parfois, je ne peux pas [jouertous <strong>les</strong> jours] parce que je suis très occupé maisd’habitude, j’essaie de trouver le temps ». Lesexplications possib<strong>les</strong> sont nombreuses. Parmiel<strong>les</strong>, l’implication élevée des <strong>enfants</strong> <strong>dans</strong> desactivités sportives et extrascolaires, plus de jeuxen plein air, un encadrement parental plus strictet le recours récent aux magnétoscopes numériques(ou PVR).L’argument du « on est jamais à la maison », telqu’avancé plus haut par la jeune fille des Brown,12 ans, est une réponse que l’on retrouve <strong>dans</strong>l’ensemble des entretiens familiaux. Bien que leurniveau d’activité hors de la maison varie, <strong>tout</strong>es<strong>les</strong> famil<strong>les</strong> mènent manifestement des viesactives avec moult occupations extrascolaires,sportives, socia<strong>les</strong> et d’autres engagements programmés.Comme l’explique la mère des De Luca :« Ce sont tous <strong>les</strong> deux des <strong>enfants</strong> actifs — ilsfont du sport à l’école et jouent dehors ». Dans<strong>tout</strong>es <strong>les</strong> famil<strong>les</strong> rencontrées, un des <strong>enfants</strong>au moins est considérablement impliqué <strong>dans</strong> unou plusieurs sports qui occupent une grande partde son après-midi. Par exemple, le fils De Luca,12 ans, est membre de l’équipe de cross-countryde son école. Il joue également <strong>dans</strong> <strong>les</strong> équipesde basket de son école et de son quartier. La filledes Brown, 12 ans, prend part à des compétitionsde <strong>dans</strong>e auxquel<strong>les</strong> elle consacre 4 jours parsemaine. <strong>Et</strong> comme cela a été vu précédemment,la fille des Bradford pratique le volley, le basket etle soccer. Son père résume tous ces engagementslorsqu’il déclare : « Elle fait beaucoup de sports.Elle n’a pas l’occasion de regarder beaucoup latélévision après l’école ».Le simple nombre d’activités pratiquées hors dudomicile est impressionnant quand on le compareà celui observé <strong>dans</strong> <strong>les</strong> régions de l’est du pays.À Toronto par exemple, <strong>les</strong> <strong>enfants</strong> interrogésévoquent très rarement des activités extrascolaires.Ainsi donc, <strong>les</strong> jeunes d’Alberta pratiquentnon seulement le sport intensément et d’autresactivités, mais ils expriment aussi globalement unintérêt pour le plein air. Cet engouement n’a étérelevé nulle part ailleurs <strong>dans</strong> cette étude, exceptéà St. John’s. Chez <strong>les</strong> De Luca, notamment, <strong>les</strong>deux frères de 10 et 12 ans passent la majorité deleurs après-midi à jouer dehors avec <strong>les</strong> <strong>enfants</strong>du voisinage. Ils aiment jouer au basket l’été,faire des glissades l’hiver et récemment, ils ontconsacré un bon nombre d’heures à construireune cabane en forme de bateau pirate <strong>dans</strong> leurcour arrière. Selon leur mère, leur enthousiasmes’explique entre autres par le fait qu’ils habitentune rue en croissant avec peu de circulation etqu’ils cultivent des liens étroits avec la communauté.La même situation se retrouve chez <strong>les</strong>Campbell, qui résident également <strong>dans</strong> un cul-desaccalme, avec un parc au milieu de la rue. LesCampbell partagent également avec leurs voisins,en <strong>les</strong>quels ils ont une totale confiance, un senspoussé de la communauté. Leurs <strong>enfants</strong> ont77

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