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92 Codage neuronal et computation<br />

du cortex préfrontal lors des saccades oculaires (Takeda et Funahashi 2004), ou<br />

sur l’encodage de la courbure de la sangsue (Lewis et Kristan 1998).<br />

Le vecteur de population est une méthode de codage fréquentiel, car il s’agit<br />

d’une quantité basée uniquement sur la fréquence moyenne de décharge.<br />

Codage probabiliste<br />

Il existe aussi des approches probabilistes, selon lesquelles les neurones encodent<br />

une distribution de probabilité sur le stimulus. Le décodage peut alors se<br />

faire dans un cadre bayésien (Zemel et al. 1998, Pouget et al. 2000 2003). Des questions<br />

théoriques d’optimalité peuvent alors s’exprimer dans ce cadre, comme par<br />

exemple la recherche de limites sur la précision d’un tel codage probabiliste (Abbott<br />

et Dayan 1999, Ma et al. 2006).<br />

Codage par rang<br />

Un défaut des théories de codage fréquentiel est qu’elles nécessitent parfois<br />

d’effectuer une moyenne temporelle, nécessitant de traiter une longue période d’activité<br />

(de plusieurs centaines de millisecondes), alors que le système nerveux est<br />

rapide et peut réagir dans certains cas (comme pour la reconnaissance d’images,<br />

par exemple) en quelques dizaines de millisecondes seulement (Rolls et al. 1994,<br />

Rousselet et al. 2003). Le codage par ordre est basé sur des potentiels d’action<br />

individuels et permet de coder l’information très rapidement. Le principe est que<br />

l’information est codée par le premier potentiel d’action émis par chaque neurone<br />

(voir figure 3.12). L’ordre d’émission des potentiels d’action est alors porteur de<br />

l’information (Thorpe et al. 1996 2001).<br />

Codage de phase<br />

On peut aussi considérer un codage temporel en présence d’oscillations neuronales<br />

(voir chapitre 4), on parle alors de codage de phase. L’information est<br />

encodée par la phase des potentiels d’action par rapport aux oscillations. Le codage<br />

de phase est surtout considéré dans l’hippocampe (O’Keefe et Recce 1993).<br />

La précession de phase concerne l’avance de phase dans les cellules de lieu<br />

et constitue un exemple où la phase est reliée au codage de l’information spatiale<br />

(Skaggs et al. 1996, Tsodyks et al. 1996).<br />

Codage de corrélation<br />

Il est aussi possible de considérer un code où les corrélations et les phénomènes<br />

de synchronisation entre cellules sont porteurs d’information. Nous détaillerons ce<br />

point dans le chapitre suivant.

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