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128 Oscillations, corrélations et synchronisation<br />

fonctions déterminées analytiquement. Dans la limite des corrélations lentes, l’expression<br />

est :<br />

r = r0 + α<br />

C<br />

où r0 est la réponse du neurone à des entrées non corrélées et C est une valeur<br />

déterminée analytiquement. On constate que r décroît avec τc, de plus, le neurone<br />

est surtout sensible à des corrélations rapides, avec τc < τ. Par ailleurs, les auteurs<br />

montrent que r augmente avec l’amplitude des corrélations, et ce, beaucoup plus<br />

dans le régime équilibré que dans le régime non équilibré.<br />

Dans Moreno-Bote et Parga (2004), la même approche est utilisée dans un<br />

cadre différent : celle de la réponse à des entrées non corrélées d’un intègre-et-tire<br />

à fuite et à courants synaptiques non instantanés (exponentiels de paramètre τs).<br />

La constante synaptique τs joue alors le rôle de τc. Les corrélations d’un courant<br />

diffusif proviennent en effet soit de corrélations entre les trains de potentiels<br />

d’action, soit d’un filtrage synaptique.<br />

4.4.3 Transmission des corrélations<br />

On peut distinguer deux aspects sur les études traitant de la transmission des<br />

corrélations. D’abord, quelle est la corrélation en sortie d’une paire de neurones<br />

recevant des entrées corrélées ? Il s’agit en quelque sorte d’étudier la fonction de<br />

transfert du second ordre d’une paire de neurones, autrement dit, la corrélation<br />

entre les trains de potentiels d’action en sortie, en fonction de la corrélation entre<br />

les courants synaptiques en entrée. Ensuite, les corrélations peuvent-elles être<br />

transmises à travers plusieurs couches neuronales ? Ces questions ont une certaine<br />

importance dans la recherche d’un éventuel rôle computationnel des corrélations.<br />

Transfert des corrélations<br />

Dans Moreno-Bote et Parga (2006), les auteurs calculent analytiquement la<br />

fonction de transfert jusqu’au second ordre d’un neurone ou d’une paire de neurones<br />

intègre-et-tire à fuite et à courants synaptiques exponentiels. Les méthodes<br />

utilisées sont très similaires à celles qui permettent d’obtenir des résultats sur<br />

la détection de coïncidences dans Moreno et al. (2002), Moreno-Bote et Parga<br />

(2004), Moreno-Bote et al. (2008). Cela permet notamment d’obtenir des expressions<br />

pour la corrélation en sortie entre deux neurones en fonction des corrélations<br />

des courants en entrée.<br />

Dans de La Rocha et al. (2007), les liens entre la corrélation entre les courants<br />

synaptiques (dans l’approximation de diffusion) et les corrélations entre les trains<br />

de potentiels d’action en sortie sont étudiés à l’aide d’enregistrements in vitro ainsi<br />

que de développements analytiques et numériques. La corrélation en sortie croît<br />

avec la corrélation en entrée, mais reste toujours inférieure à celle-ci. De manière<br />

plus inattendue, la corrélation en sortie croît avec la fréquence de décharge en<br />

sortie. Cette dépendance apparaît être générale dans le sens où elle est reproduite<br />

par un simple modèle neuronal linéaire à seuil (le seuil semble être la propriété<br />

cruciale). Cette caractéristique a probablement des implications importantes sur<br />

τc

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