21.01.2013 Views

thesis

thesis

thesis

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

118 Oscillations, corrélations et synchronisation<br />

Cortex moteur<br />

Des corrélations ont été observées dans le cortex moteur primaire chez le macaque<br />

(Murthy et Fetz 1992, Riehle et al. 1997, Grammont et Riehle 1999, Baker<br />

et al. 2001, Lee 2003). La force et la constante de temps des corrélations sont de<br />

l’ordre de C ≤ 0.1 et τc � 20 ms.<br />

Cortex préfrontal<br />

Des corrélations ont été observées dans le cortex préfrontal chez le macaque (Funahashi<br />

et Inoue 2000, Sakurai et Takahashi 2006, Sakamoto et al. 2008). La<br />

constante de temps des corrélations est d’environ � 10 ms pour les corrélations<br />

rapides, � 100 ms pour les corrélations lentes.<br />

Hippocampe<br />

Des oscillations gamma cohérentes ont été observées dans l’hippocampe chez<br />

le rat (Bragin et al. 1995). De plus, les neurones de l’hippocampe et du cortex<br />

préfrontal sont corrélés (Siapas et al. 2005). Les résultats sur les oscillations dans<br />

l’hippocampe sont présentés plus en détail dans la section 4.5.3.<br />

Caractéristiques des corrélations<br />

En résumé, nous constatons que de nombreuses d’études rapportent la présence<br />

de corrélations entre neurones dans toutes les structures du système nerveux. Nous<br />

pouvons dégager plusieurs caractéristiques de ces observations.<br />

D’abord, les échelles temporelles des corrélations sont variables et peuvent<br />

aller de la milliseconde voire moins, comme dans le LGN par exemple, jusqu’à<br />

plusieurs dizaines ou centaines de millisecondes.<br />

Ensuite, certaines corrélations sont principalement dues à des entrées communes,<br />

comme dans le système visuel primaire où la force des corrélations est<br />

directement reliée au degré de superposition des champs récepteurs. Le fait que<br />

deux neurones recevant des entrées similaires répondent de manière synchrone est<br />

rendu possible grâce à la propriété de fiabilité des neurones, qui est démontrée<br />

pour certains modèles impulsionnels (voir section 3.4).<br />

Par ailleurs, il faut distinguer les corrélations évoquées des corrélations spontanées.<br />

Les premières se rapportent aux corrélations du bruit dans le cadre de réponses<br />

à un stimulus donné, au cours de plusieurs essais. Ces corrélations peuvent<br />

refléter les corrélations dans l’état interne du réseau au cours des différents essais.<br />

Les corrélations spontanées sont observées lors d’un seul essai, à l’aide de<br />

plusieurs électrodes. Elles reflètent la connectivité synaptique ou une dynamique<br />

intrinsèque du réseau.<br />

Enfin, les corrélations peuvent être dépendantes du stimulus, ce qui renforce<br />

l’idée que les corrélations jouent un rôle dans le codage et la computation.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!