21.01.2013 Views

thesis

thesis

thesis

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

72 Modélisation impulsionnelle de l’activité neuronale<br />

Figure 2.8 – Le simulateur Brian. A gauche se trouve un exemple de script Brian complet,<br />

qui simule un réseau CUBA : 4000 neurones intègre-et-tire à fuite et à synapses exponentielles,<br />

dont 3200 excitateurs et 800 inhibiteurs, et connectés de manière aléatoire avec une densité de<br />

2%. A droite, les équations du modèle, et le résultat obtenu (raster plot) (Goodman et Brette<br />

2008).<br />

plusieurs opérations mathématiques en une seule instruction. La perte de performance<br />

due au coût de l’interprétation reste ainsi limitée lorsque les réseaux de<br />

neurones sont d’une taille suffisamment importante.<br />

La figure 2.9 illustre le fonctionnement du simulateur Brian. Une matrice d’état<br />

S est définie pour un groupe de neurones, contenant autant de lignes que de variables<br />

d’état (3 dans l’exemple CUBA de la figure 2.8), et autant de colonnes que<br />

de neurones dans le groupe (4000 dans l’exemple). Tous les neurones d’un groupe<br />

sont supposés suivre les mêmes équations différentielles, et peuvent donc être simulés<br />

de manière vectorisée. Une matrice de connectivité W est aussi construite<br />

dynamiquement : elle contient les poids de toutes les synapses. La simulation<br />

se fait de manière synchrone, et à chaque pas de temps, quatre opérations sont<br />

réalisées. D’abord, la mise à jour de la matrice d’état S, correspondant à l’intégration<br />

numérique du système différentiel sur un pas de temps dt (figure 2.9a).<br />

Ensuite, les neurones dont le potentiel de membrane dépasse le seuil sont détectés<br />

de manière vectorisée (panneau b). Puis, la propagation des potentiels d’action<br />

consiste à ajouter les poids synaptiques des neurones déchargeant à la matrice<br />

d’état (panneau c). Enfin, les neurones déchargeant voient leur potentiel de membrane<br />

réinitialisé à la valeur de réinitialisation (panneau d). Ce schéma de base<br />

devient plus complexe avec la prise en compte de délais synaptiques ou de règles<br />

de plasticité.<br />

Les performances peuvent être améliorées à l’aide de plusieurs techniques.<br />

D’abord, la génération de code consiste à générer dynamiquement du code C<br />

implémentant la simulation du réseau tel qu’il est spécifié par l’utilisateur en

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!