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110 Oscillations, corrélations et synchronisation<br />

Corrélations dans une population de neurones<br />

Considérons l’activité de N neurones dans une fenêtre temporelle d’une taille<br />

T . Il est possible d’étudier les corrélations des paires de neurones au sein de cette<br />

population, mais aussi les corrélations d’ordre supérieur : corrélations des triplets,<br />

quadruplets, . . . , N-uplets de neurones. Généralement, le problème est légèrement<br />

simplifié en considérant des fenêtres temporelles successives (ou bins) et en étudiant<br />

le nombre de potentiels d’action dans chaque bin et pour chaque neurone.<br />

La structure statistique de la population correspond alors à la distribution de probabilité<br />

totale de la variable discrète (n1, . . . , nN). Parfois, la taille de la fenêtre<br />

est choisie suffisamment petite pour que ces variables soient binaires. Les corrélations<br />

au sein de cette structure peuvent alors s’étudier à l’aide d’outils provenant<br />

de la théorie de l’information et de la physique statistique, comme l’entropie ou<br />

l’information mutuelle.<br />

Corrélation de signaux moyennés<br />

Certains travaux mesurent la corrélation de signaux obtenus en moyennant<br />

l’activité de nombreux neurones simultanément, en mesurant par exemple des LFP<br />

ou des signaux macroscopiques comme des enregistrements EEG, MEG ou IRM.<br />

Ces protocoles sont surtout utilisés pour les études chez l’Homme. La présence<br />

d’oscillations dans une région cérébrale, ou la cohérence de ces oscillations entre<br />

plusieurs régions, peuvent être détectées par une analyse fréquentielle (spectre de<br />

puissance par exemple).<br />

4.2.5 Aspects algorithmiques<br />

Les aspects algorithmiques des corrélations concernent essentiellement la manière<br />

de générer des trains de potentiels d’action avec des corrélations spécifiées.<br />

Une première approche consiste à générer des processus de Poisson inhomogènes<br />

avec des fréquences de décharge corrélées (Song et al. 2000, Song et Abbott<br />

2001, Salinas et Sejnowski 2001, Krumin et Shoham 2009, Brette 2009).<br />

Une autre approche consiste à partir d’un ensemble de trains de potentiels d’action<br />

et d’en générer de nouveaux en copiant aléatoirement les potentiels d’action.<br />

Ce mécanisme introduit des corrélations par paires qu’il est possible de contrôler<br />

(Destexhe et Paré 1999, Feng et Brown 2000, Gütig et al. 2003, Kuhn et al.<br />

2003, Brette 2009).<br />

Il peut être suffisant dans certains cas de générer des trains de potentiels<br />

d’action binaires, le temps étant discrétisé (Niebur 2007, Macke et al. 2009). Par<br />

exemple dans Macke et al. (2009), les trains sont générés à partir d’une distribution<br />

gaussienne multidimensionnelle dichotomisée (Cox et Wermuth 2002). La méthode<br />

est utilisable même pour un grand nombre de neurones. La distribution obtenue<br />

ne vérifie pas la propriété de l’entropie maximale mais s’y approche (Bethge et<br />

Berens 2008).

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