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2.4 Les modèles impulsionnels 63<br />

100ms<br />

20 mV<br />

Neurone<br />

cortical<br />

MAT2<br />

86%<br />

AIF<br />

84%<br />

Izhikevich<br />

62%<br />

Figure 2.6 – Reproduction de la réponse d’un neurone à un courant injecté par<br />

des modèles impulsionnels (Rossant et al. 2011b). La trace du haut représente la réponse<br />

d’une cellule pyramidale à un courant injecté. Les traces suivantes représentent les réponses de<br />

différents modèles une fois calibrés : MAT2 (Kobayashi et al. 2009), le modèle intègre-et-tire<br />

adaptatif (AIF), et le modèle d’Izhikevich (Izhikevich 2003).<br />

est fréquent que l’on cherche à trouver un modèle de neurone qui reproduise le plus<br />

fidèlement possible la réponse du neurone. On peut vouloir reproduire la dynamique<br />

complète du potentiel de membrane, ou seulement les temps des potentiels<br />

d’action. Ce processus passe par deux étapes : trouver un modèle candidat, et<br />

trouver les paramètres du modèle qui correspondent le mieux aux données (model<br />

fitting).<br />

Les modèles biophysiques à conductances de type Hodgkin-Huxley sont les<br />

plus réalistes, pourtant ils ne sont guère adaptés à ce problème de reproductibilité<br />

de la réponse. Les paramètres de ces modèles sont bien trop nombreux pour<br />

qu’ils puissent être calibrés de manière adéquate aux données électrophysiologiques.<br />

En revanche, les modèles impulsionnels permettent de reproduire les instants<br />

des potentiels d’action avec une grande précision (Jolivet et al. 2004 2006a).<br />

Leur calibrage peut se faire relativement aisément du fait de leur faible nombre<br />

de paramètres (Jolivet et al. 2008a). Une partie de notre travail a d’ailleurs eu<br />

pour objet de développer un outil informatique générique de calibrage de modèles<br />

impulsionnels à de telles données électrophysiologiques (Rossant et al. 2010<br />

2011b). Ce travail s’est fait dans le cadre de la compétition de l’INCF Quantitative<br />

Single-Neuron Modeling en 2009, où il s’agissait de prédire la réponse d’un neurone<br />

biologique à un courant injecté (Jolivet et al. 2008a). Le modèle gagnant, un<br />

neurone intègre-et-tire à fuite intégrant des mécanismes d’adaptation (Kobayashi<br />

et al. 2009), put prédire 85% des potentiels d’action du neurone (voir figure 2.6).<br />

Cela explique le succès des modèles impulsionnels en tant qu’opérateurs mathématiques<br />

simples et efficaces transformant un courant injecté en un train de<br />

potentiels d’action.

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