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Les chevaliers de la table ronde

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[111] Sic. L’épiso<strong>de</strong> est représenté sur le célèbre Chaudron <strong>de</strong> Gun<strong>de</strong>strup, qui est un véri<strong>table</strong> livre d’images sur <strong>la</strong><br />

mythologie celtique (Musée d’Aarhus, au Danemark).<br />

[112] D’après les principaux épiso<strong>de</strong>s du Kulhwch et Olwen, récit gallois contenu dans le manuscrit dit Livre Rouge <strong>de</strong><br />

Hergest, du XIV e siècle. Ce récit <strong>de</strong> Kulhwch et Olwen est le plus ancien texte littéraire connu à propos du roi Arthur. On peut le<br />

dater du XI e siècle ; mais <strong>de</strong>s archaïsmes prouvent que le schéma provient d’une rédaction plus ancienne qu’on peut faire<br />

remonter au IX e siècle, et peut-être bien avant. L’atmosphère générale est bien différente <strong>de</strong> celle qu’on remarque dans les<br />

romans courtois <strong>de</strong>s XII e et XIII e siècles, et tous les épiso<strong>de</strong>s se réfèrent à <strong>de</strong>s thèmes mythologiques très anciens,<br />

remontant au paganisme druidique. C’est vraiment dans ce récit – que j’ai raccourci et adapté pour l’accor<strong>de</strong>r avec l’ensemble<br />

du cycle arthurien – que se manifeste le caractère authentique du personnage d’Arthur, chef <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’Antiquité et<br />

du début <strong>de</strong> l’époque mérovingienne, au milieu d’épiso<strong>de</strong>s qui appartiennent incontes<strong>table</strong>ment à <strong>la</strong> mythologie celtique <strong>la</strong> plus<br />

archaïque.<br />

[113] D’après divers épiso<strong>de</strong>s du Merlin <strong>de</strong> Robert <strong>de</strong> Boron, et du Merlin <strong>de</strong> Gautier Map.<br />

[114] Terme utilisé dans le texte médiéval.<br />

[115] D’après le Lai du Lécheur, <strong>la</strong>i anonyme breton en <strong>la</strong>ngue d’Île-<strong>de</strong>-France, datant <strong>de</strong>s environs <strong>de</strong> l’an 1200.<br />

Traduction intégrale dans D. Régnier-Bohler, le Cœur mangé, Paris, Stock 1979, pp. 169-172.<br />

[116] Bien entendu, cet aspic sort tout droit d’un <strong>de</strong>s nombreux « Bestiaires » fantastiques du Moyen Âge.<br />

[117] Allusion aux phénomènes prêtés aux vampires. Voir J. Markale l’Énigme <strong>de</strong>s Vampires, Paris, Pygmalion, 1991.<br />

[118]<br />

Il s’agit du futur Lancelot du Lac, et non pas du fils <strong>de</strong> celui-ci, qui sera l’un <strong>de</strong>s trois héros <strong>de</strong> <strong>la</strong> Quête du Saint-<br />

Graal.<br />

[119]<br />

D’après le Merlin <strong>de</strong> Robert <strong>de</strong> Boron.<br />

[120]<br />

D’après l’épiso<strong>de</strong> gallois <strong>de</strong> <strong>la</strong> légen<strong>de</strong>, contenu dans plusieurs manuscrits <strong>de</strong>s XVIe et XVIIe siècles. Revue celtique,<br />

XXXIV, pp. 358 et suiv.<br />

[121]<br />

Ce détail ne se trouve que dans le Roman <strong>de</strong> Tristan en prose, qui date du milieu du XIIIe siècle ; mais il est<br />

exactement conforme au mythe fondamental <strong>de</strong> Tristan, homme-lune, et Yseult, femme-soleil. Voir J. Markale, l’Amour<br />

courtois ou le Couple infernal, Paris, Imago, pp. 146-157.<br />

[122]<br />

D’après le Tristan, récit anglo-normand <strong>de</strong> Béroul écrit vers 1165, et conservé <strong>de</strong> façon fragmentaire dans le<br />

manuscrit 2171 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bibliothèque nationale <strong>de</strong> Paris, édité par Ernest Muret, Paris, Champion, 1947. Traduction complète dans<br />

André Mary, Tristan et Yseult, Paris, Gallimard, 1941.<br />

[123]<br />

C’est une hutte faite <strong>de</strong> branchages sur <strong>de</strong>s fondations en pierres sèches.<br />

[124] Cette réflexion indique suffisamment ce qu’on pensait, dans certains milieux, au XIII e siècle, <strong>de</strong> <strong>la</strong> chevalerie : sous<br />

prétexte d’exploits et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> territoires, <strong>de</strong>s <strong>chevaliers</strong> sans fortune rançonnaient bien souvent les voyageurs pour le<br />

compte d’un seigneur, propriétaire <strong>de</strong>s lieux. Mais on pouvait s’assurer contre ces inconvénients en achetant un sauf-conduit<br />

délivré par le seigneur et qui garantissait le libre passage sur ses terres. Ces curieuses métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> racket, issues directement<br />

<strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> chevalerie si vantés actuellement par les nostalgiques d’un passé purement imaginaire, sont à l’origine <strong>de</strong>s<br />

« péages », « droits <strong>de</strong> douane » et autres taxes que les sociétés contemporaines ont bien su reprendre à leur compte.<br />

[125] La guivre ou vouivre, dont le nom provient du <strong>la</strong>tin vipera, est un animal bien connu non seulement <strong>de</strong>s bestiaires<br />

fantastiques du Moyen Âge, mais également <strong>de</strong> <strong>la</strong> tradition popu<strong>la</strong>ire orale <strong>de</strong> l’Europe occi<strong>de</strong>ntale. Dans certaines légen<strong>de</strong>s, ces<br />

vouivres sont considérées comme <strong>de</strong>s femmes-serpents qui portent une pierre précieuse talismanique dans <strong>la</strong> tête. Ceux qui<br />

réussiraient à s’emparer <strong>de</strong> cette pierre, généralement une escarboucle, seraient en possession <strong>de</strong> nombreux pouvoirs<br />

magiques. Le thème <strong>de</strong> <strong>la</strong> guivre est indiscu<strong>table</strong>ment le même que celui <strong>de</strong> Mélusine. Voir J. Markale, Mélusine, pp. 126-128 <strong>de</strong><br />

l’édition 1993.<br />

[126] C’est le nom du Snowdon, <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> montagne du Pays <strong>de</strong> Galles, en gallois Eyri.<br />

[127] D’après le récit le Beau Déconnu, texte français du milieu du XIII e siècle, reprenant <strong>de</strong>s thèmes qui semblent<br />

remonter très loin dans le temps, et qu’on peut considérer comme un <strong>de</strong>s plus anciens <strong>de</strong> ce qu’on appelle les « contes <strong>de</strong>

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