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Les larmes de Marie-Antoinette

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— Ça ne vous regar<strong>de</strong> pas. Et maintenant fichez-moi le<br />

camp ! Je vous ai assez vus. On va vous rendre ce qui<br />

vous appartient !<br />

— Sans oublier ma voiture, j’espère, grogna Vidal-<br />

Pellicorne.<br />

— Je ne vois pas pourquoi nous la gar<strong>de</strong>rions. Voilà vos<br />

clefs.<br />

Sans songer seulement à ramasser ses lacets <strong>de</strong><br />

souliers et autres richesses, Adalbert fondit <strong>de</strong>ssus et se<br />

rua <strong>de</strong>hors. Pour revenir quelques secon<strong>de</strong>s plus tard,<br />

furibond :<br />

— J’ai <strong>de</strong>ux pneus crevés et une seule roue <strong>de</strong><br />

secours ! Je veux savoir qui a fait ça ! vociféra-t-il. Passe<br />

encore un mais <strong>de</strong>ux ? C’est <strong>de</strong> la malveillance…<br />

— Manque <strong>de</strong> chance, hé !<br />

— Et maintenant je fais quoi ? Je la mets sur mon dos<br />

pour l’emporter au prochain garage ?<br />

Aldo, qui était allé dans la cour, revint à cet instant :<br />

— Viens, dit-il. Tante Amélie nous a envoyé du<br />

secours. On va prévenir le garagiste <strong>de</strong> l’hôtel : il s’en<br />

chargera.<br />

— Il ne fera rien. Je ne suis pas client !<br />

— Mais si, au moins pour ce soir. Tu rentreras <strong>de</strong>main<br />

à Paris tout frais, tout propre…<br />

Résigné, Adalbert suivit son ami. Dans la cour, en effet,<br />

la Panhard rutilante <strong>de</strong> la marquise attendait avec Lucien

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