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Les larmes de Marie-Antoinette

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commissaire Lemercier surgissait en apostrophant le<br />

Russe :<br />

— Pas un peu fou, non ? Et mes ordres, alors ? Vous<br />

<strong>de</strong>viez les attendre. Vous ne vous ren<strong>de</strong>z pas compte que<br />

vous auriez pu les tuer tous les trois ?<br />

— Le temps pressait et je savais ce que je faisais ! C’est<br />

agaçant à la fin, commissaire, cette manie que vous avez<br />

<strong>de</strong> toujours vouloir comman<strong>de</strong>r !<br />

Abasourdi, Aldo les écoutait se disputer en se<br />

<strong>de</strong>mandant s’il n’était pas encore aux prises avec les<br />

rêves délirants <strong>de</strong> la drogue.<br />

— Quand vous aurez fini, gronda-t-il, il y en aura peutêtre<br />

un qui consentira à m’enlever ces menottes ? Elles<br />

me scient les poignets !<br />

Lemercier s’en chargea avant <strong>de</strong> rendre le même<br />

service à Caroline qu’un gendarme était en train<br />

d’examiner. Il avait pris la main blessée <strong>de</strong> la jeune fille et<br />

désignait le pansement :<br />

— Vous avez vu ?<br />

— Pauvre petite fille ! Elle en aura subi plus que son<br />

content ! Portez-la dans une voiture et conduisez-la à<br />

l’hôpital… J’irai après.<br />

Cependant, assis sur une pierre, Aldo acceptait avec<br />

joie la cigarette que lui offrait Karloff :<br />

— Si vous me disiez comment vous en êtes arrivé là ?<br />

Je vous croyais amnésique ?<br />

— Je ne l’ai jamais été. Ce n’est pas si facile à simuler,

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