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Les larmes de Marie-Antoinette

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tournaient vers eux. Aldo se borna donc à annoncer qu’il<br />

avait accepté d’aller vers cinq heures faire un poker chez<br />

Mal<strong>de</strong>n – entre hommes ! – auquel Adalbert était invité<br />

d’avance.<br />

— Il habite rue <strong>de</strong> la Paroisse, conclut-il. Inutile <strong>de</strong><br />

prendre ta voiture. Ce n’est pas loin et on ira à pied.<br />

Après avoir reconduit la marquise et sa « lectrice »<br />

aux ascenseurs, Aldo et Adalbert reprirent casquettes et<br />

imperméables au vestiaire et se disposaient à quitter<br />

l’hôtel quand Michel Berthier les arrêta :<br />

— J’espère ne pas vous importuner, messieurs, mais<br />

j’aimerais vous dire un mot…<br />

— On vous en accor<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux, grogna Adalbert qui avait<br />

pris la presse en grippe <strong>de</strong>puis l’aventure <strong>de</strong> « la<br />

Régente ». Dites « bonjour » et immédiatement après<br />

« au revoir ». Ce sera parfait !<br />

— Allons, monsieur Vidal-Pellicorne, sourit le<br />

journaliste. Ne vous faites pas plus méchant que vous<br />

n’êtes ! Vous savez bien qu’il y a chez nous <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong><br />

bonne compagnie !<br />

— Sont rares !<br />

— C’est justement l’exception qui confirme la règle,<br />

coupa Aldo. Que puis-je pour vous, monsieur Berthier ?<br />

— M’ai<strong>de</strong>r à comprendre ce qu’il se passe… si toutefois<br />

il se passe quelque chose.<br />

— Trois morts en quatre jours, cela ne vous suffit pas ?<br />

— C’est même trop si l’on considère le… l’immobilisme

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