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Les larmes de Marie-Antoinette

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— Et vous vous imaginez que je vais vous croire ?<br />

Amusez-vous bien quand même !<br />

En sortant <strong>de</strong> l’hôtel, ils virent le colonel Karloff qui<br />

attendait le client dans son taxi. Aldo s’apprêtait à lui faire<br />

un signe indiquant que l’on n’avait pas besoin <strong>de</strong> lui mais<br />

Adalbert le prit par le bras :<br />

— Viens ! On va le prendre…<br />

— Mais c’est à côté !<br />

— Justement c’est trop près !…<br />

— Mon cher colonel, ajouta-t-il une fois embarqué,<br />

nous allons rue <strong>de</strong> la Paroisse mais, auparavant, nous<br />

aimerions faire un tour en ville ou autour du parc. À votre<br />

idée…<br />

— Vu ! répondit sobrement Karloff.<br />

Vingt minutes plus tard, il les arrêtait <strong>de</strong>vant l’élégant<br />

domicile du diplomate.<br />

— Je vous attends ? proposa-t-il.<br />

— Pourquoi pas ? proposa Aldo. Mais ça risque d’être<br />

long.<br />

En <strong>de</strong>ux mots, il traça les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong><br />

l’expédition pour laquelle ils étaient volontaires.<br />

— Sûr que je peux vous être utile et que le temps ne<br />

compte pas. Il y a un peu plus loin une impasse : je vais<br />

m’y garer…<br />

Dans l’ancienne rue Princesse, les Mal<strong>de</strong>n habitaient<br />

un hôtel particulier à un étage, orné <strong>de</strong> chiens assis et <strong>de</strong>

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