Catalogue festival Guédiguian 2012 - Ciné Meaux Club

BIBLIOGRAPHIE DES ECRITS D’EISENSTEIN
Réfl exions d’un cinéaste, 1958, 1966, Progrès –
Ma conception du Cinéma, 1971, 1996, Buchet-
Chastel – Mettre en scène, 1973, U.G.E./Cahiers
du cinéma – Le Film, sa forme, son sens, 1976,
Christian Bourgois – La Non indiff érente nature,
t. 1 et 2, coll. 10/ 18, 1976 et 1978, U.G.E. – Esquisses
et dessins, 1978, Ed. de l’Étoile / Cahiers
du Cinéma – Mémoires, t. 1, 2 et 3, 1978, 1980
et 1980, U.G.E. ; réed. 1989, Julliard – Cinématisme.
Peinture et cinéma, 1980, Complexe – Le
Mouvement de l’art, 1986, Cerf – Leçons de
mise en scène, 1989, Fémis – Walt Disney, 1991,
Circé – Le Carré dynamique, 1995, Séguier –
Charlie Chaplin, 1997, Circé – MLB. Plongée
dans le sein maternel, 1999, Hoëbeke – Dessins
secrets, 1999, Seuil.
FILMOGRAPHIE
1923 : Dnievnik Gloumova / Le Journal de Gloumov
(court métrage) – 1924 : Statchka / La Grève
– 1925 : Bronienocets Potiomkine / Le Cuirassé
Potemkine – 1928 : Oktjabr / Octobre – 1929 :
Generalinaya linya ou Staroe i novoe / La Ligne
générale ou L’Ancien et le Nouveau – 1930 : Romance
sentimentale (France, documentaire coréalisé
avec Gregori Alexandrov) ; Assaut de la
Sarraz (Suisse) - 1932 : Da Sdravsvouyet Mexica
! / Que viva Mexico ! (inachevé, montage des
vues tournées par Gregori Alexandrov, 1979
; avant lui Thunder over Mexico, Sol Lesser ou
Time in the Sun, Mary Seton, 1939) –1935 : Bejin
loug / Le Pré de Béjine (inachevé) – 1938 :
Aleksandr Nevskii / Alexandre Nevski – 1939 :
Bolchoï Ferganskij kanal / Le Canal de Fergana
(court métrage documentaire) – 1944 : Ivan
Groznij / Ivan le terrible (1 ère partie) – 1946 :
Ivan Groznij / Ivan le terrible (2 ème partie, sortie
en 1958)
FILMOGRAPHIE SERGUEÏ EISENSTEIN
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FLORILÈGE CRITIQUE SUR LE CUIRASSÉ POTEMKINE
C’est un lieu commun aujourd’hui de dire que
Le Cuirassé Potemkine est l’un des dix ou
douze chefs-d’œuvre dont puisse s’enorgueillir
l’art cinématographique. Un lieu commun aussi
de dire que cette œuvre, la plus dynamique de
toutes, affi rma de façon éclatante l’intrusion de
l’élément social dans l’art du fi lm, celui-ci trouvant
dans l’authenticité des faits la vérité humaine
qui jusqu’alors lui faisait défaut.
Jean Mitry, dans Eisenstein, Ed. universitaires,
1962.
Dans Potemkine, « actualité reconstituée » de la
fameuse mutinerie de 1905, Eisenstein n’a pas
recours à des eff ets violents et subjectifs mais,
avant tout, à une science hautement élaborée
du montage : montage rapide, plans répétés,
gros plans, détails symboliques, utilisés dans un
but de densifi cation dramatique et plastique à
laquelle concourt également une extraordinaire
dynamique visuelle où la composition et
le mouvement de l’image viennent renforcer la
vigueur expressive du montage.
Le fi lm est animé par un inégalable souffl e révolutionnaire
où l’apport des éléments plastiques
est inséparable du message politique et
humain. Par sa beauté et sa puissance, par son
intelligence des moyens spécifi ques du langage
cinématographique, Potemkine marque l’avènement
des temps modernes dans le cinéma.
Marcel Martin, dans Cinéma, n° 57, juin 1961.
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