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1 dit,vieiîle<br />

,35,1. RESPONSE A<br />

nous en auons parlé dans vne Eclogue faite pour le Baptcfme du Roy L ouys XIII. pour lors Dauphin.<br />

Défia, Phcebus s'encline, &r <strong>de</strong>fia moins ar<strong>de</strong>nt<br />

Ses courfîers il <strong>de</strong>ualle au fonds <strong>de</strong> l'Occi<strong>de</strong>nt;<br />

le Ciel <strong>de</strong>fia. s'empourpre, cy dans le haut <strong>de</strong>s nues<br />

Desriuieres d'argent par le couchant font y eues,<br />

Des forces <strong>de</strong> courait , & d'auantage encor<br />

Des campaones d'azur, ey <strong>de</strong>s montagnes d'or. . r _<br />

Céans , chimères] Nous auons parlé <strong>de</strong> cecy . Lemafque ] La grotefque imaginée. ^i penÇes-m yuys h<br />

y ers dont ie me ioue Ainfi tu prefumes les bouta<strong>de</strong>s fabuleufcs, dont.cotnrae Poete.ie me le, s,pour <strong>de</strong>s opinions<br />

<strong>de</strong>verité. Qui te fontenraga] De ne pouuoir fi bien faire. 0w/,j Voyez Plutarquc en fes Morales <strong>de</strong>s Ora¬<br />

cles ceflez. Zt» ConfeilPtiéjUc&tohConfcil <strong>de</strong>s Rois. Cnerets^ <strong>Les</strong> rayes dc la te, re labourée : il dir,<strong>de</strong> b,ufs<br />

accouplez, d'autant qu'en maints lieux <strong>de</strong> France on gui<strong>de</strong> la charuë auec <strong>de</strong>s b Uue le peuple falue] Turba<br />

falutanmm , dit Virgile. Fumées j Vanitez quipaflcntlegeremenr. U mère <strong>de</strong>s mou] La Lune, pour ce quel¬<br />

le change & fait les mois par fon cours. Ses cornes ] Le CroifTant. Orphée en Ion Hymne :<br />

Taupotupaç fMiw , vunîifytjUi, nipttfoiiit i r ><br />

HuéÇ] De huée , mot <strong>de</strong> chafle. Vanne^] Métaphore <strong>de</strong>s grains fecoiïez dans le van. Bouche fucree ] D'vn<br />

langage doux pour feduire. Hçiflre ] Manteau long , commeVous auons dit parauant. i'ay quelque peu <strong>de</strong> bien,<br />

qu'en U tefle ie porte ] Omnia me* mecum porto, comme le Philofophe Bias , l'vn <strong>de</strong>s fept qui furent nommez lis Sages<strong>de</strong>laGrece,difoitquandlaville<strong>de</strong>PrienefutpilIécauectouslésbiens&toute<br />

fa famille. Je yy en yray<br />

Poète ] Affez petitement, car iamais les Poètes n'ont gran<strong>de</strong> fortune, par vne mal- heureufe fatalité, principale¬<br />

ment les bons, ou c'eft chofe fort rare :Se diriez que l'aduantaged'efprit qu'ils ont leur fufht. Ht la faueur<br />

Royale Ne fe montra iamàû enuers moy jNonque lesRoisnefoientponezàlarecognoifTance <strong>de</strong> la vertu-, mais il<br />

faut palier par les mains datant d'Officiers,& qui font fi peu <strong>de</strong> cas <strong>de</strong>s perfonnes qui leur peuuent donner <strong>de</strong> la<br />

mémoire pour remerciment, que telles faueurs ne font mifes en ligne <strong>de</strong> compte,n'arriuant pas. Sragar<strong>de</strong>s] Fais<br />

du braae. lames jMafques, faux vifages, du mot Latin lama. Ton Eternel] Pource que l'Huguenot, faifant<br />

le bon Chreftien,nommeàtoutproposDiE v, l'Eternel. Ton muable Protée] C'eftoit vn Dieu marin .grand<br />

Prophète du Roy <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s Neptune, qui prenoit telle forme qu'il <strong>de</strong>firoit, pour tromper ceux qui l'abor-,<br />

doient , à fin <strong>de</strong> fçauoir le futur ; fi bien que pour en venir à bout il le falloir faillir finement au corps , Se le gar-<br />

rorer Se lier : adonc il reprenoit fa naturelle figure , Se donnait refponfe à quiconque luy <strong>de</strong>mandait. Oui<strong>de</strong><br />

aux Faftes.<br />

llle fuam fteiem transformat ey altérât arte:<br />

Mex domitus yinclis infua mimbra redit.<br />

Homère au 4. <strong>de</strong> l'Ody liée en parle dc mefme. Tu tîhx ton Iefus-Chrifl tenir en curatelle ] Retranchant la puiffan¬<br />

ce qu'il a. Tu fçais <strong>de</strong> l'Euangile engraiffer tes <strong>de</strong>ux mains J En tirant proufit , auec gages, dons , & penfions. £»ioller<br />

quelques ieunes. Nonnains ] Quifurent par les Huguenos tirées <strong>de</strong> leur monaftere auec cajclement.pour eftre<br />

leurs femmes ou leurs garces ; chofes tolerables pour eux, fi beaucoup n'euffent efté violemment forcées. En-<br />

ioller ] Faire acroire. Desfroquer la fimpleffe d'y» Moine ] Dont ils en abufoient quantité, leur prefentant <strong>de</strong>s<br />

Nonnains, & les alléchant ainfi cauteleufemenr par les attraits <strong>de</strong>là chair, itcomertir autien<strong>de</strong> Dieu le patri~<br />

moine] Se donnans te reuenu <strong>de</strong>s bénéfices, qu'ils oftoient aux gens d'Eglife, comme ils ont toufiours fait en<br />

Bearn , iufqu'en l'an 1610. Tu eu en Paradùle tiers ey les <strong>de</strong>ux parts ] C'eft ironiquement. ^î ton Genéue ,<br />

Apprts quelque yieillefJomelie] Mot dont beaucoup <strong>de</strong>s Sainds Pères ont baptifé leurs ceuures; ce que Beze Se<br />

Caluin par fingerie ont voulu faire auffi. ifuu'x fignifie couftume, conuerfation , <strong>de</strong>uis, colloque. L'Autheur<br />

Homélie <strong>de</strong> Caluin, non pour la iuger ancienne, mais pour la iuger mefprifable : ainfi que l'on nom¬<br />

me par iniure, vieilles belles, les ieunes filles mal-viuantcs. lexkon ] Ample Didionnaire , &recucil <strong>de</strong>s mots.<br />

Mefcham maiflre ] Le Diable , perc Se maiflre <strong>de</strong> l'herehe.<br />

Où moy tout efiongnéd'impoflure&d'a- Magitant brufiquement d'vne gentille rage,<br />

^m'» lefienti dans mon cur vn fang plus gene-<br />

Amoureux <strong>de</strong>s prefiens qui viennent <strong>de</strong> Ph reux ,<br />

~Jf** Plus chaud $r plus gaillard qui mefit amou-<br />

Tout feul me fuis perdu par les nues humi<strong>de</strong>s reux.<br />

Et par les bois toufius après les Piéri<strong>de</strong>s, . A<br />

<strong>Les</strong> Mufes , mon fiouci , qui mont tant ho- flreffe ,<br />

vingt ans ie fiu pris d'vne belle Mai- !<br />

nore , , Et voulant par eficrit tefmoigner ma détreffe,<br />

Que <strong>de</strong> m auoir lefront <strong>de</strong> Myrte décoré: le vy que <strong>de</strong>s François le langage trot bas<br />

Carpourton aboyer ie neperds lo couronne A terrefe traînaitfins ordre ny campas<br />

-De Laurier , dont Phebus tout le chefim'enui- ^Adonques pour bouffer ma langue mater^<br />

ronne: ^ *<br />

Elle ombrage mon front , fignal victorieux Indonté dulobeur , ie trouoillay pour elle,<br />

Qu Apollon adonte par moy fies enuieux. lefis <strong>de</strong>s mots nouueaux,ierappelay les vieux,<br />

. ^Aujft toft qHe U Mufi eut enfle mon St bien quefin renom te poiLf Mu aux'<br />

cmrai>e> . <strong>de</strong>ux. t JJ y n ^_<br />

© Centre d'Étu<strong>de</strong>s Supérieures <strong>de</strong> la Renaissance - Tours

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