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i4o4 LES ELEMENS.<br />

; le feu n'c n rrerienne fa chaleur naturelle, Se biens <strong>de</strong> la terre pour s'alimentcr.qu'il ne refpire l'air que<br />

le que l'eau<br />

1= feu<br />

feu<br />

n'c<br />

n'c n rrerienne ^^^'^l^ fa chaleur naturelle, Se biens <strong>de</strong> la terre pour s'alimentcr.qu'il ne refpire l'air que<br />

que l'eau<br />

1= feu n'c n rrerienne ^^^'^l^<br />

<strong>de</strong> mefme ne 1.,'départe fon humidité, puis qu'il les <strong>de</strong>fmoit aux hommes, leur retrai chan eurs neCeffitez.<br />

aemeimc nciuy acnaricioiinuiiiiuin-, p""»^i" , r a.-* r «r ;h<br />

Or* nel, auxMlflres <strong>de</strong> Dieu ] Manière <strong>de</strong> faire ~ <strong>de</strong>s Huguenots . en plufieurs endio. ts & p, 'is encore' encore) encore' encore)<br />

'. v_ J. _ , J , _ -ii.j'a if,-- x> ^^. KiTmes ont iceu voir entre les autres *urr«. autres *urr«.<br />

que vient<br />

à l'aage <strong>de</strong><br />

; , Henry <strong>de</strong><br />

Bourbon , dcMonfe.gneur Louys <strong>de</strong> Bourbon Comte <strong>de</strong> Solfions, & <strong>de</strong> Mcflcigneurs <strong>de</strong> Vendofmc Se dc<br />

Fronffac, tous hardis Se ieunes Princes , Se <strong>de</strong> maints autres braues Seigneurs , entre le quels le Marefchal <strong>de</strong><br />

Vitry s'eft bien fait voir digne <strong>de</strong> fortir <strong>de</strong> l'illuftre Se valeuretife maïkm <strong>de</strong> Nang lirai Hiitoirc du temps<br />

vn iour, ,1 admirera ce ieune , hazar<strong>de</strong>ux Se furieux combat, Se cefte admirable vidoire, les ennemys eftans les<br />

plus forts <strong>de</strong> beaucoup. lfles <strong>de</strong> Marames ] Iflcs fituecs prés dc la Rochelle, malheureufe ville, que nous<br />

<strong>de</strong>uons bien nommer en ftyle <strong>de</strong> Pétrarque,<br />

Fontana di dolore,albergo d'ira,<br />

Schola d'erron,e tempio d'herefla.<br />

C'eft par où. nous auons àfiniri'Efclairciflcment que nous donnons à ces Difcours tous diuins Se tous par¬<br />

faits <strong>de</strong>s Miferes <strong>de</strong> la France <strong>de</strong> Monfieur <strong>de</strong> Ronfard, produits à l'aduenement <strong>de</strong> la faufle Religion <strong>de</strong> Cal¬<br />

uin : Labeur allez ru<strong>de</strong>, qui peut eftre fera iugé fimple, Se d'vn ait différent dc l'air Se du biaiz <strong>de</strong>s fçauants<br />

Commentaires : ce que ie ne <strong>de</strong>faduoiieray pas, en aduoiiant mon peu d'habitu<strong>de</strong> cn cefte manière <strong>de</strong> paroi,<br />

ftre, où ie nefais eflat <strong>de</strong> m'enroolier que cefte fois^ <strong>de</strong>firant pluftoft me ranger aux uures <strong>de</strong> plaifir , qu'aux<br />

ouurages <strong>de</strong> fueur : Se puis, il n'eft rien <strong>de</strong> fi contreuenant à ma nature , Se que i'ay e plus en hayne , que le fait<br />

d'enfeignementjSe <strong>de</strong> vouloir, corne vne abeille, moiflbnner auec peine les herbes Se les fleurs du fçauoir,pour<br />

cn faire d,u miel dans l'efpnt, Se dans les ruches d'au truy: v que i'ay promis dés l'Orient <strong>de</strong> manaifîance,<br />

pour le continuer iufqu'à l'heure <strong>de</strong> mon rrcfpas. Neantmoins i'oferay bien dire, que nous enflions parauanture<br />

mieux fatisfait au gré <strong>de</strong>s bons efprits,fî le mien tres-amy du calme eufl: joiïy du repos Se <strong>de</strong> la tranquillité.<br />

Mais d'vne fuitte, en vn mefme temps, la perte fenfible d'vne mère ,lapourfuittc malheureuied'vn faufTaire,<br />

qui <strong>de</strong> haute- lutte afpire à me rauir le refte <strong>de</strong>s anciens <strong>de</strong>s-aduantages <strong>de</strong>là maifon d'où ie fors, le <strong>de</strong>fniement '<br />

<strong>de</strong>s faueurs Se <strong>de</strong> la recognoiffance dont le parangon <strong>de</strong>s Roys m'a daigné plufieurs fois honorer <strong>de</strong> cur Se<br />

débouche j la mefdifance opiniaftre, Sel'cnuic d'vn tas d'ignorants efcriuains <strong>de</strong> Profe Se <strong>de</strong> Vers, ennemis<br />

ahurtez, Se fauxiugcs <strong>de</strong>s bons eferits, mesindifpofitions ,8e bref, vne infinité <strong>de</strong> pareilles vifircs d'enhaut, n$<br />

m'ont permis ce bon-heur 8e cet honneur. Ayant donc vn fi grand nombre <strong>de</strong> miferes, l'on pourra trouuer<br />

bon que nous ayons mis ainfi la main fur les miferes du temps dudit fieur <strong>de</strong> Ronfard-, où ie protefteray n'a¬<br />

uoir eu <strong>de</strong>flein <strong>de</strong> piquer,ny d'entreprendre finon l'Hercfic, à laquelle ie veux tant <strong>de</strong> bien, que ie <strong>de</strong>firerois au<br />

prixdcmavie,qu'elle fut du tout abandonnée comme vne paillar<strong>de</strong>, à fin que tous remis au giron dc la vraye<br />

Eglife Catholique, Apoftolique & Romaine, alors nous vefquiffions generallement comme fi ères, fous vn<br />

melmc Dieu, fous vn mefme Roy, fous vne Loy mefme, Se fous vne paifaite obeïffance, comme nous <strong>de</strong>uonsi<br />

moyen d'arriuer après vn fi tnfle pellerinage que celuy du Mon<strong>de</strong>,au pourprix <strong>de</strong>s éternelles félicitez. Au relie<br />

bien que nous ayons entrepris (comme nous auons dit au commencement ) <strong>de</strong> remettre, par vne corrediort<br />

volontaire, les Oeuuresdudit fieur <strong>de</strong> Ronlàrd en |eur premier honneur ii'adueniray que les Epitaphes, lo<br />

Recueil, ny le Tombeau n'ont fuby les arrcfts.Se les cenfures <strong>de</strong> noftre plume, à raifon <strong>de</strong> l'empefehement que<br />

cecy nous en donnoit : Se que nous n'auons pareillement ny touché, ny porté l'oeil fur les Commentaires <strong>de</strong><br />

ceux dont la Mort n'apoint encores triomphé. Monfieur bilienne vn <strong>de</strong>s rares perfonnages d'entre nous,&<br />

qui tient <strong>de</strong> race, nous en a releuez , comme il a fait <strong>de</strong> l'ouurage mefme où nous auons trauaillé : car la preflo<br />

alloit tellement vifte, qu'il m 'a fallu, contre la rcglcdc mes ordinaires façons, clorre lesycux fur mon ouurage.qnc<br />

Dieu aydant nous fçauronsvn iour amen<strong>de</strong>r aux occafions. En fin fi Ton nous reprend d'auoirpf<br />

#.l-; J^-. !.,_*:.. j:-- .' i k ii;_.i-i-. .. . r i ,->./,. ,. . . r. . »"«" "quinc<br />

* l'ail-<br />

. auparauant, cefl pour quiconque ne lifant au*<br />

commencement du hure, eftimcroit que nous aurions négligemment pafle les chofes <strong>de</strong> remarque auffi prieray<br />

ie que l'on ne m'attribue les fautes qui pourroient eftre arriuees dans l'impreffion^aquelle par le mcflanga<br />

ou gliflèmcnt <strong>de</strong>s lettres fait toufiours quelque beau jeu fans vilainie.<br />

Fin <strong>de</strong>s Misères <strong>de</strong> ce temps.<br />

© Centre d'Étu<strong>de</strong>s Supérieures <strong>de</strong> la Renaissance - Tours<br />

LES EPITA-5

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