13.07.2013 Views

Téléchargement complet de l'ouvrage - Les Bibliothèques Virtuelles ...

Téléchargement complet de l'ouvrage - Les Bibliothèques Virtuelles ...

Téléchargement complet de l'ouvrage - Les Bibliothèques Virtuelles ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

tH6 LE RECVEIL<br />

Ains que les mener poiflre aux riuages ber- Pour efllouirloveu'è aux Géantsfurieux,<br />

leux. Se vint droiCleplater vis-a-vis <strong>de</strong> kursyeuxï<br />

Quadlo Lune monflroitflo corne vénérable, Et alorsJupiter du traiCt défia tempefte<br />

<strong>Les</strong> Heures <strong>de</strong>rechefouuroiet la gr'a<strong>de</strong>eftoble, AuxGeantsaueugle^efearbomllaU tefle,<br />

Où les Aflres logeoient cn repos tout le iour, Leur faifant difliller ïhumeur <strong>de</strong> leurs cer-<br />

<strong>Les</strong> remenant ballerdu Ciel tout à lentour : waux;<br />

Puis les fierroientpar compte à l'heure accou- Par les yeux,par U bouche , $par les <strong>de</strong>ux<br />

flumee nafeaux;<br />

Que le Soleilauoit noftre terre allumée. Comme vn fromage mol,<strong>de</strong> qui ïhumeur s'efl<br />

Si efl-ce qu'à lafin vn eftrange mal-heur goûte<br />

( Vn mal heur peutfleruir ) mit leur flâme en Par les trous d'vnpanier à terregoûte àgoûte,<br />

valeur.<br />

La nuit que les Çeants à toute peine entent<br />

Lors <strong>de</strong>s Aflres diuins (pour leurpeine d'auoir<br />

Enuers fia Majeflép bienfait leur <strong>de</strong>uoir}<br />

Pelion <strong>de</strong>ffus Ofle, fyflur Offeplantèrent Arrefle la carrière , & tous en telleplace<br />

Le nuageux Olympe , afin <strong>de</strong> débouter Qriils auoient <strong>de</strong>fortune, & en pareille eff>ace]<br />

Iupiter <strong>de</strong> fion règne , ($r vaincu le douter : D'vn lien aimontin leursplantes attacha,<br />

' <strong>Les</strong> Aflres , dés ce fioir ,force y puiffance Et comme <strong>de</strong>grands doux dos le <strong>de</strong>ttesficha :<br />

prindrent , AinfiquvnMoréChal qui hors <strong>de</strong> lofaurnaife<br />

' Etpour iamais au Ciel vn lieu ferme retin- Tire <strong>de</strong>s doux ordans tous rayonnez, <strong>de</strong> braifie,<br />

drent. Qu'àgrands coups <strong>de</strong> marteaux il coigne du-<br />

Defià ces grands Géants en grimpant contre- rement<br />

mont , A l'entour d'vne roue arrengez,proprement :<br />

D'Olympe fiourcihux auoientgagné le fiont, Puis il leur mit es mains lefil <strong>de</strong>s Destinées,<br />

' Et jo tenaient le Ciel: & le fils <strong>de</strong> Saturne Et leur donnapouuoir fur toutes chofes nées:<br />

Euffent emprifeonné dans la Chartre noClume Et que par leurs affetfs fatalité fierait<br />

De ïabyfme d'Enfer, où iltient enferrez. Tout cela que Nature en ce mon<strong>de</strong> feroit ; '<br />

Et <strong>de</strong> mains (éf <strong>de</strong> pieds les Titans enferrez,, Retenant toutesfois lo fiuperinten<strong>de</strong>nce<br />

Sans ïAftre qui <strong>de</strong>puis eut lefurno <strong>de</strong> l'Ourfi A fioy,<strong>de</strong> leurs regards, ($r <strong>de</strong> leur influence,<br />

Qutregardoit pour lors toute feule la courfie Et que quand il voudroit tout ce qu'ils au-^<br />

Des autres qui danfeient affine danfioientpas, roientfaiCl<br />

Ayant commeja laffe arreflefis beaux pas Nomoit authorité ny force ny ejfait.<br />

Fermes <strong>de</strong>uers Borée,y voyant la cautelle <strong>Les</strong> Sfloilles adonc feules fie firent Dames<br />

Que braffoient les Geans , tout fioudoin elle De mis les corps humains , ($f non pas <strong>de</strong> nos<br />

appelle , âmes,<br />

La troupe <strong>de</strong>fies fiurs,($f s'en va raconter ' Trenant l'occaflpn à leur fieruice, afin<br />

En tremblant ,ïembufia<strong>de</strong> au père Iupiter: D'exécuter çà bas ïarrefl<strong>de</strong> leur <strong>de</strong>flin. j<br />

Arme?- vous (dit l'Efloille) arme?, vefie? Depuis tous les oifeaux qui volent (^f qui<br />

vos ormes, chantent,<br />

Arme?-vous , armez,-vous : ie ne fçay quels Tous lespoiffons muets qui les on<strong>de</strong>sfréquentet]<br />

genfidarmes k Et tous les animaux ,foit <strong>de</strong>s champs ,foit <strong>de</strong>s<br />

Ont voulu trois grands monts l'vn fur ïau- bois ,<br />

te entaffer Soit <strong>de</strong>s monts couerneux , furent ferfs <strong>de</strong><br />

Pour coquerir le Cid,ypour vous en chaffer. leurs lais:<br />

Adoncques Iupiter tout enflurfaut comman<strong>de</strong>, Mais l'homme par fur tout eut fia vie fiujette<br />

Veftu <strong>de</strong>fion Mgi<strong>de</strong>, à lo celéfie bon<strong>de</strong> Aux <strong>de</strong>ftins,que le fielpar les Aflres luyjette;<br />

D'endoffer le harnois,pourgar<strong>de</strong>r leur maifon, L'homme qui lepremier comprendre les ofia,<br />

Et leurs mains <strong>de</strong>porter <strong>de</strong>sfers en laprifion.<br />

la défia sattaquoitïeficarmouche odieufie,<br />

Et tels noms qu'il voulut au Ciel leur impofial<br />

L'vn s'adc<br />

Quand <strong>de</strong>s Aflresftambans la trouperodieufie, <strong>de</strong> proye ,<br />

© Centre d'Étu<strong>de</strong>s Supérieures <strong>de</strong> la Renaissance - Tours

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!