TOUT - Noeux-Mémoire

DUSAUCHOY Firmin, BEHARELLE Victor, OPIGEZ Jean-Baptiste, DESCAMPS Louis,
LECAT Constant, FONTAINE Jean-Baptiste, PEGART Adolphe.
« la construction de l’école des filles sur le terrain de l’ancien presbytère a forcé la commune
à prendre en location une maison pour M. le curé (charge de 210 F par an pour le loyer), un
terrain touchant à l’église et au cimetière acquis primitivement pour l’établissement de l’école
des filles est laissé libre (autorisation du préfet du 14 août 1864 ?), établir l’école sur le terrain
du presbytère, construire la maison du curé sur le terrain.
« Une aliénation de terrain et la vente d’arbres ont permis de se liquider de
l’école…continuation de l’imposition de 20 centimes additionnels de 1865 à 1870 pour
construire le presbytère…
« Devis estimatif : 8553 francs 43 centimes…Emprunt de 8558 francs 43 centimes … » Signé
PEGARD, Maire.
Le 16 Xbre 1865, le préfet du Pas-de-Calais séant en conseil de préfecture où étaient présents
MM PARENTY, LECESNE et DUJARDIN, conseillers. Arrête : le bureau de bienfaisance de
Noeux est autorisé à vendre de gré à gré à la Compagnie des mines de Vicoigne pour
l’établissement d’un chemin de fer, une parcelle de terrain de la contenance de 94 centiares,
situé au territoire de la commune de Noeux section B n° 265 du plan cadastral au lieu-dit La
Vallée du Cellier… pour la somme de 164 francs 50 centimes … qui sera employée à l’achat
de rentes 3 % sur l’Etat. Signé LEVERT, préfet.
Vu la délibération du Bureau de Bienfaisance de Noeux du 11 8bre 1865.
Vu le jugement du 14 février 1860 par lequel le Tribunal de Béthune a autorisé
l’expropriation de cette parcelle pour l’établissement d’un chemin de fer par la dite
Compagnie.
Vu le plan des lieux où la parcelle porte le nom : les Pauvres de Noeux.
Vu le Procès verbal d’expertise dressé par Sieurs DENEUVILLE et DUSSAUCHOY,
cultivateurs à Noeux. Vu le Procès verbal de l’enquête de commodo incommodo du 2 Xbre
par HERMARY, maire de Barlin. Vu l’avis du Conseil municipal du 26 octobre 1865. Vu
l’avis du sous-préfet du 8 Xbre 1865. BOITTELLE Casimir Joseph président du conseil
d’administration de la Compagnie de Vicoigne, propriétaire des concessions de Vicoigne
(Nord) et de Noeux (Pas-de-Calais) s’engage à payer la somme due, par lettre du 21
novembre 1865.
1865. La fosse n° 3 est percée à proximité de la toute nouvelle gare.
1865. L’école communale des filles de la rue du Marais est ouverte. Madame PEPIN en
assure la direction.
1865. La récolte des céréales et autres farineux.
Froment: 240 ha, 4 320 hl
Seigle: 14 ha, 280 hl
Orge: 60 ha, 2700 hl
Avoine : 195 ha, 8775 hl
Pommes de terre : 15 ha, 2250 hl.
Le salaire moyen d’un bon journalier agricole est de 1,25 francs pendant la récolte et en
temps ordinaire quand il est nourri, quand il ne l’est pas, son salaire passe à 1,75 francs.
Le prix moyen mensuel du logement d’un journalier agricole est de 80 francs, qu’il soit marié
avec des enfants ou célibataire. Ce prix ne correspond pas au salaire mensuel de l’ouvrier !
Sans doute s’agit-il d’un loyer annuel ?