TOUT - Noeux-Mémoire

Ces fonctions peuvent être cumulées par une même personne, mais elles n’en sont pas
moins distinctes : celles du clerc-laïc sont purement relatives à l’exercice du culte.
Le clerc-laïc est à la nomination du desservant ou du curé qui en rend compte à M.
l’Evêque : il est en cette qualité, sous la surveillance immédiate du desservant ou du curé
et les autorités civiles n’ont aucun ordre à lui donner.
L’instituteur primaire, au contraire, nommé par l’autorité municipale et administrative,
est sous la surveillance immédiate du maire, mais on le répète, le même individu peut
être en même temps, instituteur primaire et clerc-laïc, lorsqu’il réunit les connaissances
et les qualités nécessaires.
Les instituteurs primaires devant enseigner à leurs élèves à lire, écrire, les premiers
éléments de l ‘arithmétique, de la grammaire et de l’orthographe, et le catéchisme
général approuvé par le gouvernement.
Les maires sont tenus de faire, au moins une fois par mois, et à des époques imprévues,
la visite de toutes les écoles particulières, maisons d’éducation et pensionnat de leur
commune respective, pour constater le genre d’instruction qu’on y donne, si l’on donne
pour la santé des enfants les soins qu’exige la faiblesse de leur âge ; si la nourriture est
propre et saine, si les moyens de discipline intérieure ne présentent rien qui tende à
avilir et à dégrader le caractère, si les exercices enfin y sont combinés de manière à
développer le plus heureusement possible, les facultés physiques et morales.
Le maire dresse procès-verbal de chaque visite et en adresse une expédition au Souspréfet
qui en fait son rapport au préfet, lequel en rend compte au Ministre de
l’intérieur.
Les Sous-préfets peuvent provisoirement ordonner la fermeture de ces écoles ou
pensionnats.
Toute école établie par les communes ou par des particuliers dans laquelle on enseigne
les langes latine et française, les premiers principes de la géographie, de l’histoire et des
mathématiques, est considérée comme école secondaire.
Il ne peut être établi d’école secondaire sans l’autorisation du gouvernement. Aucune
école particulière ne peut être portée au rang des écoles secondaires, si elle n’a au moins
trois instituteurs, y compris le chef et cinquante élèves, tant pensionnaires qu’externes.
Les écoles secondaires, ainsi que toutes les écoles particulières dont l’enseignement sera
supérieur à celui des écoles primaires, sont placées sous la surveillance et l’inspection
particulière des Préfets.
1803.
Jean-Baptiste DUQUESNOY, maire.
Mort de TOUSSAINT-LOUVERTURE.
Reprise des hostilités entre la France et l’Angleterre.
La France vend la Louisiane aux Etats-Unis.
Les noirs de Saint-Domingue proclament leur indépendance.
9 janvier (9 pluviôse an X) signatures d’actes de catholicité de deux missionnaires : Louis
Joseph LEGRAND, ex moine Jacobin à l’abbaye de MARCHIENNES, curé de BOUBERS et
d’ESMOND et Louis LOGEZ (un Jean-Baptiste LOGEZ s’est retiré à OIGNIES après la
Révolution)
26 janvier. Maître BROCHE, rétracte son serment à la Constitution Civile du Clergé (5
pluviôse an XII)
Maître Joseph MARLIERE ou MARLIER, ex-moine de l’abbaye du MONT-SAINT-ELOI,