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TOUT - Noeux-Mémoire

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l’angle de la rue de la Charogne (actuelle rue Sadi-Carnot) et du sentier des Ladres<br />

(sentier de l’ancienne Poste). C’était le refuge des lépreux créé au XIII° siècle comme à<br />

VERMELLES, VERQUIGNEUL, VERQUIN.<br />

Monseigneur le duc du MAINE arrive à BÉTHUNE.<br />

XVIII° siècle.<br />

1703.<br />

Enterrement dans l’église de Marie-Françoise BAYART, au pied des fonts baptismaux,<br />

devant l’autel de la Vierge.<br />

1708<br />

Prise de Lille.<br />

17 novembre. <strong>Noeux</strong>. Le père Ignace LE CARLIER rapporte qu'un détachement espagnol,<br />

commandé par le comte d’AUVERGNE, venant de LA BASSEE, a détruit l'église dans<br />

laquelle s'étaient réfugiés des soldats français et des habitants. Deux soldats et sept habitants<br />

périrent dans l’incendie. Le registre de catholicité donne le nom des victimes : Isabeau<br />

FONTAINE, Marie-Françoise TURLURE et trois de ses enfants, Marie-Antoinette<br />

TURLURE, fille à marier, Jean GUYOT (décédé le 21 novembre).<br />

En 1708 (registre des décès) allusion aux brulés et tués en tombant, lors de l’incendie de la<br />

tour de l’église où ils s’étaient réfugiés (lors d’un raid de cavaliers hollandais je crois.) [Notes<br />

du docteur BOURGEOIS]<br />

« L’enceinte du cimetière était déclarée sauvegarde (sans doute pacte de garantie d’insultes<br />

entre les commandants des deux partis) protégée par onze soldats dont un par imprudence<br />

lâcha un coup de fusil sur un détachement de troupes passant sur la grand route ; de quoi le<br />

commandant de ce détachement offensé ayant les moyens de punir cette agression , signifie<br />

aux habitants renfermés dans la tour de descendre surement et sans crainte ; les onze soldats<br />

s’imaginant être épargnés en faveur des paysans innocents, s’opposent à la descente,<br />

baïonnette au bout du fusil ; aussitôt le feu fut mis à la tour, les soldats périrent par le feu,<br />

charpente en peu d’instants consumée, cloches fondues et ces malheureux paysans au haut de<br />

la tour voient fondre le plomb servant de terrasse et couverture sautèrent en bas au nombre de<br />

plus de 25 sur un tas de paille que le commandant faisait préparer et entasser à foison.<br />

Quelques uns tombés sur la sacristie adossée à la tour furent tués, le reste tombant sur la paille<br />

entassée entre la sacristie el l’arc boutant de la tour sains et blessés à qui le commandant<br />

distribuait une goutte de liqueur. Entr’autres blessés, Marie Elizabeth POITART femme à<br />

Philippe VAILLANT, une des plus notables aubergistes et fermière chargée de beaucoup<br />

d’enfants eut un bras et une cuisse cassés dont elle resta boiteuse jusqu’à sa mort arrivée en<br />

1752 âgée de 82 ans. Ce fait est connu dans la commune et celles circonvoisines et ailleurs où<br />

les familles et les noms des victimes sont connus ; aujourd’hui vivent encore des<br />

contemporains à la dame POITART que visitaient souvent des étrangers curieux d’entendre<br />

d’elle les détails de cette catastrophe. Un bègue, nommé Jean-François ROSE, après avoir fait<br />

le saut, sans se retourner, fuit à toutes jambes jusqu’au bois d’Houchin criant : « Quartier,<br />

monsieur ! » Un autre, batteur en grange, se tient accroché sur le cordon de maçonnerie<br />

saillant du haut de la tour, au manche de son couteau qu’il avait fiché et qu’il tenait à deux<br />

mains, son tablier de cuir sur la tête, fut descendu intact après l’incendie. Les traces de

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