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TOUT - Noeux-Mémoire

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COUSIN, rue de Sailly, est détruite , des maisons et maisonnettes, rue des Roses, sont<br />

détruites, le magasin WATTEZ, rue Nationale.<br />

Dimanche 25 Février 1917. Violentes explosions faisant croire à un bombardement. On<br />

apprend qu’il s’agit d’expériences d’explosifs et de torpilles à l’école des grenades. (Près du<br />

chemin de Bruay). Les détonations occasionnent un tel déplacement d’air que bien des<br />

carreaux sont brisés, des plafonds s’effondrent, et même quelques vitraux de l’église sont<br />

endommagés.<br />

Beaucoup de réclamations, naturellement, nous serons indemnisés.<br />

Mardi 6 Mars 1917. La gelée reprend et le froid avec. Il est tombé un peu de neige qui fond<br />

très vite. Quelques obus sur la Gare où travaille le Génie qui s’active pour multiplier les voies<br />

et à les prolonger pour éviter les embouteillements. Pas de dégâts, ni accidents.<br />

7 Mars 1917. Le froid se fait plus vif.<br />

12 mars 1917. Débit de boissons. DELPLACE Henri, né le 13 octobre 1864 à Locon, reprend<br />

l’estaminet tenu par AZELARD, rue des Usines. (AM)<br />

13 mars 1917. Par circulaire le Préfet rappelle aux maires leur double devoir : 1° pourvoir à<br />

l’entretien des pauvres de la commune ; 2° arrêter la circulation des mendiants valides.<br />

“ Des individus parcourent la campagne et sollicitent des aumônes ; presque toujours<br />

étrangers aux communes où ils se présentent, ils marchent en troupe et manifestent des<br />

intentions menaçantes. Bien que l’on doive attribuer en partie à la cherté des subsistances un<br />

pareil état de choses, ces individus la plupart valides, qui se livrent ainsi à la mendicité,<br />

abusent le plus souvent des circonstances et le dénuement est dû principalement à des<br />

habitudes d’oisiveté et de désordre ”.<br />

22 Mars 1917. De la neige avec bourrasques de vent. Temps froid.<br />

25 Mars 1917. Dimanche de la Passion. L’heure légale est avancée d’une heure.<br />

« La commune est bombardé par les Boches par une grosse pièce située au nord de<br />

COURRIERES. Chargé par le Quartier Général d’indiquer sur une carte aérienne<br />

l’emplacement exact des points de chute des obus tirés. Celle-ci jointe eu égard à ses<br />

dimensions en indique 33 sur 40... » Extrait d’une lettre d’un anglais témoin accompagnant<br />

une photo aérienne.<br />

Dès 8 heures ½ du matin, les obus tombent autour du Monument. La maison<br />

WATTEZ est traversée de part en part, la maison LEROY, maçon, écrasée, la maison<br />

COUSIN, charcutier, éventrée, etc.<br />

Des blessés, presque tous de la famille LEROY, sont conduits à l’AMBULANCE de<br />

l’école des garçons de la rue de la Gare (Rue de Sailly).<br />

Á 10 heures précises, catastrophe ! Un obus entre dans l’église par le Chœur, côté de<br />

l’Evangile, il défonce le mur, éclate au pied de l’Autel et la dévastation est complète. Plus<br />

d’Autel, plus de voûte, plus un seul vitrail, plus de statues du Sacré Cœur, de Marie<br />

Immaculée, St Joseph, Jeanne d’Arc, des Anges Adorateurs.<br />

Le déplacement d’air est si violent que toutes les portes sont broyées, les panneaux de<br />

la chaire, des confessionnaux, des petits autels sont enfoncés.<br />

Les éclats d’obus, en éventail, criblent toute l’église, le mur même du côté de<br />

l’Evangile est fortement ébranlé. Des blessés, presque tous de la famille LEROY, sont<br />

conduits à l’AMBULANCE de l’école des garçons de la rue de la Gare (Rue de Sailly).

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