TOUT - Noeux-Mémoire

(route de Bully)
1913. La Compagnie achète des terrains à LEFEBVRE-MOLON, LESUR-WEPPE, OPIGEZ
Edouard, LEFEBVRE Alexandrine, LEFEBVRE Juliette, COHET. (N°1)
7 juin 1913. Aliénation aux enchères publiques d’un immeuble ayant appartenu à la fabrique
de l’Eglise de Noeux-les-Mines. Arrêtés du préfet. (AM)
15 juin 1913. Réunion de la commission administrative du bureau de bienfaisance sous la
présidence d’Henri BEHARELLE, maire, avec BERNIERE-HEAULME, HOGEDEZ Emile,
GUILLEMAN Edouard, COCQUERELLE Ferdinand, CAULLET Raymond et PATOIR
Eugène. Les héritiers de feu Augustin DEBAILLEUL, locataire d’un champ des pauvres,
Chemin du Marais, section A n° 248, fermage annuel : 27 francs ; abandonne son bail au
profit de ERIPRET Louis, cultivateur à Noeux. Les héritiers sont : DEBAILLEUL Bertin,
Zulma femme THIANT, Victor et Augustin habitant Noeux.
Le Cinéma Le ROYAL
Ce cinéma débuta effectivement au début de 1913. Il était un cinéma muet, il dut s'arrêter en
août 1914. Il fut transformé à cause de la guerre en prison, puis en caserne et enfin en hôpital.
Il était situé à la limite de Sains et de Noeux.
La réouverture toujours en muet arriva en 1919 et dès 1922 la salle s'agrandit. L'accès à la
salle se faisait indifféremment par le café ou par la cour. Un appareil double "GAUMONT
VERT" était installé. Des bruiteurs professionnels étaient engagés pour les grandes
productions. Ils se trouvaient derrière l'écran.
Dès 1930, le parlant obligeait une sonorisation de la salle plus performante et un changement
de projecteur : l'appareil HERREMAN -IER - IKON remplaça l'appareil précédent.
Avec un public plus enthousiaste, les entractes se passaient dans le café de façon très animée
et chantante. Durant les grèves de 1934, le ROYAL permettait des représentations à prix
réduit : 2 à 3 F selon la place.
Les séances commençaient à 20 heures et finissaient très tard dans la nuit.
Certaines personnes y apportaient leur repas. Une ambiance cordiale, amicale et populaire
régnait durant ces projections.
Dans les années 60, les portes fermèrent définitivement.
Voici un exemple de séance : Actualités, 1er film, Bandes annonces, Entracte avec ou sans
animation, Episode, 2ème film comique (Indispensable).
1913. Création du doyenné de BARLIN. SAINTE-BARBE et SAINT-MARTIN en font
partie.
1 septembre 1913. La Fanfare des Mines de NOEUX devient l’Harmonie des Mines de
Noeux. Elle est dirigée par PHILIPPE ( ?) et par MOUCHART, chevalier de la Légion
d’honneur, membre de la Société des Auteurs.
20 octobre 1913. (Ou 26 selon d’autres sources) Bénédiction des orgues de SAINTE-BARBE
sous la présidence de HERVIN, Vicaire général et de l’Abbé DESCHAMPS, Supérieur du
collège de LA BASSEE. Elles proviennent de la maison VAUDEVILLE de DOUAI. Lors de
l’inauguration, un concert fut exécuté par M. LAGNIEZ, organiste de PERNES-EN-ARTOIS.
Fernand LESERT est le premier organiste Noeuxois