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TOUT - Noeux-Mémoire

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8 Janvier 1918. De midi à 3 heures, une vingtaine d’obus vers la Gare, l’Abattoir et même<br />

jusqu’à la route de Béthune.<br />

Du 9 au 11 Janvier 1918. Rien à signaler.<br />

12 Janvier 1918. Mauvaise journée. D’abord, 3 obus entre 6 heures ½ et 7 heures du matin,<br />

puis de 9 heures à midi, une série ininterrompue d’obus mêlée d’énormes shrapnells sur le<br />

Village et le N°3. Des éclats d’obus de dimensions effarantes sur la Mairie, chez Jean Baptiste<br />

PEGART, dans les jardins du Presbytère, etc. Heureusement pas de victimes.<br />

Lundi 14 Janvier 1918. Mr Edouard GUILLEMAN, distillateur, faisant fonction de Maire,<br />

se rendant à la Mairie est happé par une auto anglaise qui dérape par la neige et est<br />

violemment projeté par terre. Il meurt le soir, sans avoir repris connaissance.<br />

Vraiment, c’est un triste évènement pour la ville de <strong>Noeux</strong> : elle perd un administrateur<br />

éminent, bien nécessaire dans les circonstances actuelles. C’est le 3 ème en deux ans.<br />

14 janvier 1918. Un camion militaire dérape à cause du verglas et fauche Edouard<br />

GUILLEMAN, conseiller municipal, faisant fonction de maire, qui se rendait à la mairie.<br />

Grièvement blessé, il décède le soir même.<br />

Décès de GUILLEMAN Edouard, distillateur, rue d’Hersin, conseiller municipal faisant<br />

fonction de maire, né à Cambrai, le 18/07/1854, fils des feus GUILLEMAN Joseph et de<br />

GUILLEMIN Marie, veuf de DUPUIS Marie Céline.<br />

Témoins : RYLE Jules, 62 ans, directeur de la Margarinerie de Béthune et BOUTIN Jules, 50<br />

ans, directeur d’école publique des garçons de <strong>Noeux</strong>-les-Mines.<br />

DESCAMPS Charles, Conseiller municipal fait fonction de maire.<br />

15 Janvier 1918. Violent bombardement de midi à 3 heures. La rue et la ruelle des Roses sont<br />

fortement touchées. Route Nationale, un obus tombe sur le trottoir en face de chez Mr<br />

HUART et endommage durement les façades des environs.<br />

17 Janvier 1918. Bombardement de 10 heures à midi. Le zingueur, Louis LESUR, voit son<br />

atelier démoli. La grange BEHARELLE est abattue. Les dernières vitres de la Grand rue sont<br />

en miettes par un obus qui tombe, au beau milieu de la chaussée, en face de chez Mr<br />

WAREMBOURG.<br />

19 janvier 1918. Funérailles du maire GUILLEMAN Edouard à 7 heures du matin, par<br />

mesure de prudence. Discours de BONNEFOY-SEBOUR ; sous-préfet. DESCAMPS<br />

Charles, conseiller municipal délégué, fait l’éloge funèbre. BARTHELEMY Eugène,<br />

directeur de la Compagnie des Mines de VICOIGNE et NOEUX. Discours de BOUTIN Jules,<br />

directeur école et secrétaire général.<br />

20 Janvier 1918. Le bombardement commence à 7 heures du matin et c’est encore aux<br />

environs de l’église que sont réservés les obus. L’un tombe derrière le patronage et<br />

l’endommage assez sérieusement pour que l’on se demande s’il est encore possible d’y faire<br />

les Offices. Un autre, sur la maison de Joseph FOUQUENELLE, un autre, sur la maison de<br />

Mr HACCART, etc.<br />

21 Janvier 1918. On attend les obus, il n’en vient pas.<br />

22 Janvier 1918. Mais ils viennent aujourd’hui ! De 2 heures à 4 heures. Nouvelles ruines,<br />

rue de Mazingarbe : la ferme CAULLET et les maisons avoisinantes sont, de nouveau,

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