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TOUT - Noeux-Mémoire

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3 Septembre 1918. De 10 heures à midi, une vingtaine d’obus aux alentours du Pont de<br />

Labourse.<br />

5 Septembre 1918. La journée paraît copiée sur celle du Dimanche 1 er septembre. Plusieurs<br />

centaines de gros obus sur la Fosse N°3. Ruines importantes et quelques blessés.<br />

6 Septembre 1918. Durant la nuit, plusieurs centaines d’obus de gaz sur les Usines et les<br />

campements des Portugais qui se trouvent dans le BAS COURANT, vers le bois de Louis<br />

LESUR. Pas d’accidents graves.<br />

Les boches ne ménagent pas leurs munitions, depuis moins d’un mois, ils en ont jeté plus de<br />

3 000 ! Veulent-ils les brûler pour ne pas les ramener à l’arrière et de ne pas les laisser<br />

prendre par les Anglais ? C’est tout à fait possible depuis que l’on parle de l’avance des Alliés<br />

vers Douai et espérer le dégagement du pays minier.<br />

7 Septembre 1918. On nous redit que les Boches ont quitté Lens, mais nous n’osons y croire.<br />

9 Septembre 1918. Encore des obus de gaz cette nuit, mais ils semblent venir de très loin : on<br />

n’entend aucune détonation.<br />

13 Septembre 1918. Á trois heures du matin, réveil par des obus en plein village, ruelle des<br />

Roses, jardin de Mr BIENCOURT, route Nationale et rue de Mazingarbe : une quinzaine de<br />

gros obus venant de très loin.<br />

17 Septembre 1918. Très mauvaise nuit. Des obus à 10 heures du soir, à 1 heure du matin et<br />

encore à 4 heures. Il faut faire la navette entre le lit et la cave, ce n’est pas du tout réjouissant !<br />

La ferme Ferdinand COCQUERELLE a encore été touchée. Á une heure de l’après midi, le<br />

bombardement recommence jusqu’à 6 heures du soir. Le vent souffle en tempête.<br />

18 Septembre 1918. Á 7 heures du matin, 6 obus dont deux rue de La Barrois ; un 7 ème (380)<br />

tombe dans l’un des Fours à chaux et le fait crouler. L’un des ouvriers, Léopold GROUX est<br />

tué sur le coup ***, un autre est grièvement blessé et brûlé : on a dû lui couper le pied gauche.<br />

*** Á l’Etat civil, Léopold GROUX, manœuvre aux fours à chaux, 68 ans.<br />

18 septembre 1918.<br />

Un père de famille* tué devant sa porte route Nationale. Un obus de « 380 » ruine l’édifice de<br />

la salle Jeanne d’Arc. *GROUX Léopold (AM liste)<br />

Débit de boissons. Mme CROQUELOIS, née PETIT Fernande, née le 27 janvier 1887 à<br />

Béthune, reprend l’estaminet tenu par FAUQUEUR, 19, rue Nationale. (AM)<br />

21 septembre 1918. Débit de boissons. MOULIN Léon, né le 30 juin 1865 à <strong>Noeux</strong>, reprend<br />

l’estaminet tenu par BRANQUART Romain, rue Nationale, Fond-de-Sains. (AM)<br />

24 Septembre 1918. Encore une mauvaise nuit : des bombes d’aéroplanes vers 11 heures ½<br />

du soir, puis des obus vers 2 heures du matin, divers calibres dont un 380 aux portes de la<br />

Distillerie. Un portugais est tué par un petit obus.<br />

26 Septembre 1918. Dans la soirée, vers le triage, 12 obus de gaz.<br />

Nous terminons l’aménagement de la Nef de l’église, la séparant du Chœur et du<br />

Transept par une cloison garnie de tentures rouges d’assez bon effet, avantageux au point de<br />

vue esthétique et surtout rendant l’église un peu moins inconfortable.

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