TOUT - Noeux-Mémoire

1963 : 30.000
L’ensemble Auchel-Bruay-Béthune a perdu 1/3 de ses effectifs du fond (environ 10.000
ouvriers) de 1954 à 1962.
D’ici 10 ans, il est prévu une réduction de moitié de la production et une nouvelle réduction
de moitié des effectifs.
Auchel-Bruay : 15.000 emplois en 1963, 7 à 8.000 en 1973.
Béthune : 15.600 emplois en 1963, 7.000 en 1973. (Agents de maîtrise et ingénieurs compris)
16.000 tonnes par jour prévues en 1970 pour 4 sièges d’extraction:
2 bis de Marles à qui sont déjà rattachés le 6 de Calonne-Ricouart, le 3 et le 5 d’Auchel, aura
en plus le 3 et le 5 de Bruay.
le 6 d’Haillicourt récupère le 7 de Maisnil
Le 13 de Sains-en-Gohelle et le 5 de Bully (deux puits du groupe de Béthune encore en
exploitation) seraient intégrés dans le groupe de Lens et le 7 de Maisnil (du groupe de
Béthune) intégré au groupe Bruay-Auchel.
Le CATEX demande :
que soient prises en considération les résolutions de la Table Ronde du Charbon,
concernant les charges anormalement supportées par les Houillères. Il est indispensable
que soit établi le prix de revient réel du charbon, en particulier dans les fosses menacées
de fermeture, de même que le coût réel du charbon importé. Que le plan de réduction de la
production du charbon au sein des groupes d’Auchel-Bruay et de Béthune qui constituent
l’Ouest du Bassin Minier du Pas-de-Calais, zone critique dont le CATEX se préoccupe,
soit revu à la Table Ronde Nationale du Charbon, compte tenu de la nécessité pour le pays
d’assurer son indépendance énergétique et des graves répercussions économiques et
sociales que provoquerait la nouvelle fermeture d’autres puits de mine à l’Ouest du Bassin
Minier du Pas-de-Calais.
que soient étudiés à la Table Ronde du Charbon les moyens propres à garantir l’activité
économique du secteur menacé et l’emploi de la main d’œuvre, là où des fermetures de
sièges s’avéreraient inéluctables et que CES MOYENS SOIENT ETABLIS EN
CONCERTATION AVEC LA DELEGATION NATIONALE A L’AMENAGEMENT
DU TERRITOIRE pour qu’un plan d’aménagement soit établi, parallèlement au plan
d’aménagement des Houillères.
qu’aucune fermeture de puits de mine ne puisse intervenir sans un préavis suffisant, ni
sans UNE CONFRONTATION PREALABLE DES INTERETS EN PRESENCE.
Le CATEX demande qu’un dialogue permanent puisse s’instaurer au sein de son Conseil
d’Administration régional et de ses sections locales entre les animateurs de la vie
économique et sociale de la région, les Syndicats, les Elus locaux d’une part, et les
Houillères d’autre part.
le CATEX demande en conséquence, que les territoires de l’ancien groupe d’Auchel, du
groupe de Bruay et du groupe de Béthune-Noeux soient classés par l’Etat “ZONE
MINIERE A RECONVERTIR” , en fonction des prévisions de réduction de l’activité
minière dans ce secteur et en vue de favoriser la prolongation et la planification de l’effort
d’aménagement industriel de cette région, riche de 325.000 habitants, dont les effectifs
miniers ont fondu de moitié depuis 1950.
Le CATEX demande que les Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais participent
plus directement et plus activement à l’effort d’industrialisation de l’Ouest du Bassin,
notamment en créant au jour, elles-mêmes ou dans les sociétés filiales des activités
industrielles nouvelles dépendant de l’exploitation des dérivés du charbon, notamment par
le développement des industries de la carbochimie. FIN