TOUT - Noeux-Mémoire

Bombardements quotidiens jusqu’au 18 Août 1917, ensuite les bombardements diminuent
un peu.
29 Août 1917. Bombardement nuit et jour. Mr et Mme FRUCHART * sont tués dans leur lit.
* A l’Etat civil, Léon FRUCHART, mineur, 46 ans, Léontine BAUDET, ménagère, 41 ans,
épouse FRUCHART, décédés à minuit, domiciliés Boulevard Agniel.
30 Août 1917. La tempête qui dure depuis près de 8 jours et qui s’est exaspérée le mardi 28,
paraît diminuer en intensité.
Lundi 3 Septembre 1917. Un avion allemand jette des bombes sur la fosse N°3 au moment
de la descente des ouvriers à 4 heures ½ du matin. Il tue deux hommes ** et en blesse huit.
** Un seul trouvé à l’Etat civil, Gustave DEWINTRE, mineur, 36 ans, célibataire, décès
déclaré par son beau frère, Victor LECERF.
4 Septembre 1917. Encore une bombe d’aéroplane qui tombe sur la Rue Kruger avec peu de
dégâts.
Victime civile : VILCOT Jules. (AM liste) voir le 3.
5 Septembre 1917. Cette nuit, alarme au gaz, sans inconvénient pour Noeux mais autrement
grave pour Bully et Mazingarbe où il y a des morts.
8 Septembre 1917. Á midi, les obus arrivent de nouveau, deux par deux, toutes les deux
heures. Le 2 ème obus tombé en pleine route nationale au fond de Sains, a fait beaucoup de
victimes : deux filles (ou trois) tuées près d’une borne-fontaine.*** et sept soldats anglais tués
et des blessés.
*** A l’Etat civil, rien au 8 septembre1917. Une autre source communale donne : Mme
CHEVALIER Louis
9 Septembre 1917. Vers midi, de formidables détonations se font entendre, tout proche, des
plafonds s’écroulent, des vitres sont brisées. C’est encore un coup des Anglais qui, sans aviser
qui que ce soit, font exploser des obus non éclatés et brûlent des poudres prises aux
Allemands.
10 septembre 1917. Victime civile : MOULIN Léa. (AM liste)
16 Septembre 1917. Nuit fort troublée par les obus. Une maison touchée au Fond de Sains,
trois victimes : un homme et deux fillettes de 10 et 12 ans, tués dans leur lit.
*** A l’Etat civil au 16 Septembre 1917 : Julienne CASTELAIN, 12 ans et sa sœur Marie
Louise, 11 ans, décédées à 2 heures du matin, rue du Tonkin.
19 septembre 1917. Bombardement violent Boulevard Agniel, aux Usines un ouvrier est tué,
au Fond-de-Sains, à la Gare, au N1.
Mercredi 19 Septembre 1917. Pendant la nuit, un ou deux obus toutes les heures, mais la
journée est terrible : trois pièces de longue portée ne nous laissent guère de repos de 9 heures
du matin à 2 heures de l’après midi. 140 obus seront ainsi lancés de Lens, Pont à Vendin et de
Violaines. Le plus grand nombre sur les Usines et la Gare, d’autres sur le nouveau boulevard
( dans la cité, aux grands bureaux et au Fond de Sains, mais grâce à Dieu, il
n’y a pas de victimes et les dégâts matériels sont peu importants.